Ces dernières années, la municipalité de Guelma s'est illustrée par son indifférence caractérisée sur la qualité de l'environnement qui périclite au grand dam de la population. En effet, tous les secteurs de la ville sont plongés dans la pénombre, voire l'obscurité totale, dès la tombée de la nuit. Cette situation qui perdure n'a aucunement suscité l'intervention des services techniques concernés. À titre illustratif, les principales rues du centre-ville ne sont pas éclairées et dans ce contexte, nous citerons celles d'Announa, Emir-Abdelkader, Mébarki-Saïd, Séridi-Mohamed-Tahar, Jugurtha, Debabi-Mohamed. Des citoyens se sont rapprochés de Liberté pour exprimer leur mécontentement. L'un des citoyens nous confie : "Les ex-cités Gahdour-Tahar et Champ-de-manœuvre qui abritent des milliers de familles qui souffrent de cette carence puisque des ampoules grillées n'ont pas été remplacées depuis des années. Que font nos élus locaux qui sont censés répondre aux attentes de leurs administrés ? Nos parkings et les abords de nos immeubles collectifs baignent dans l'obscurité et nos réclamations récurrentes auprès des édiles n'ont eu aucun écho ! Cette situation est devenue banale et chacun s'est habitué à ces défaillances inacceptables !" Nous avons effectué une tournée nocturne au niveau du chef-lieu et le constat est alarmant à juste titre. Les cités périphériques d'Oued-Maiz, Aïn-defla, Bab Souk, Hadj Embarek, Bab Skikda, 8 Mars, Bensouilah, Bara, Bel air, la Maouna ne possèdent pas un éclairage public performant et cela crée un climat d'insécurité qui engendre des agressions et des vols opérés par des bandes de délinquants. Ammi Ahmed, un retraité de l'éducation nationale, est catégorique : "Nos élus locaux doivent réagir dans les meilleurs délais car ils possèdent les moyens humains, matériels et financiers pour concrétiser un éclairage public efficace. Les camions-nacelles doivent sillonner toute la ville pour procéder au remplacement des ampoules grillées et réparer les pannes survenues sur le réseau ! Guelma ne mérite pas cette descente aux enfers et nous exigeons une meilleure qualité de vie !" HAMID BAALI