La ville de Guelma censée être la vitrine de la wilaya offre un aspect désolant au grand dam de la population qui subit cette descente aux enfers dans l'indifférence totale des responsables locaux. À la tombée de la nuit, des quartiers et des cités sont plongés dans l'obscurité puisque des ampoules grillées de nombreux lampadaires n'ont pas été remplacées par les services communaux. En cette période estivale pendant laquelle la population endure une canicule sans précédent, les sorties nocturnes sont privilégiées pour prétendre à un délassement et à la fraîcheur de la nuit. Ces promenades sont pénalisées par la faiblesse flagrante de l'éclairage public et ces carences offrent l'opportunité à des délinquants de sévir en toute quiétude. La cité Gahdour-Tahar implantée sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya, abrite chaque soir des centaines de familles qui convergent dans cet espace réputé pour sa quiétude, son théâtre de plein air, ses avenues et la profusion de marchands de maïs grillé, brochettes, boureks, glaces, boissons fraîches et autres. Hélas, nous avons constaté que de nombreuses zones étaient plongées dans l'obscurité totale car des lampadaires étaient en panne depuis des mois. Une mère de famille confie à Liberté : "Que font nos élus locaux ? C'est une honte de tolérer cette situation déplorable qui ternit l'image de notre ville qui périclite au fil des ans ! Nous évoluons dans un environnement repoussant, sale et manifestement hostile et nous exigeons un minimum de considération de la part de nos édiles. Nous entamons les grandes vacances d'été et je saisis cette opportunité pour leur lancer un appel pressant car la ligne rouge est largement franchie !" HAMID BAALI