Le Secrétaire général des Nations unies a soulevé dans un rapport adressé à la 39e session du Conseil des droits de l'homme à l'ONU l'affaire du détenu politique et membre du groupe Gdeim Izik, Naâma Asfari, injustement condamné à 30 ans de prison par la justice marocaine. Suite à une plainte déposée par le militant sahraoui des droits de l'homme Naâma Asfari, le Comité onusien contre la torture (CAT) a rendu, le15 novembre 2016, une décision confirmant la violation de la Convention contre la torture et les protocoles annexes par le régime marocain, a rappelé M. Guterres dans son rapport. Depuis la promulgation de cette décision, a précisé M. Guterres, le CAT a pris note de la détérioration de l'état de santé de Naâma Asfari en détention (placé en isolement du 13 février au 13 mars 2018), outre le refus, à quatre reprises, de l'entrée sur le territoire marocain de son épouse Claude Mangin en vue de lui rendre visite. R. I./Agences