Le président de la JSK Cherif Mellal, souvent flanqué de son porte-parole Mouloud Iboud ou de son directeur général Nassim Benabderahmane, ne se lasse pas pour battre le pavé avec son bâton de pèlerin et sillonner les villes et surtout les villages de Kabylie pour répondre à des invitations villageoises. "Le ‘peuple' de la JSK est merveilleux et certainement unique en Algérie car il puise ses forces au fond de nos traditions et coutumes faites de fraternité et de solidarité qu'il faut respecter et honorer en toute circonstance", avoue le président de la JSK, digne fils des montagnes de Larbaâ Nath Irathen où l'attachement aux valeurs ancestrales est quelque chose de sacré. "Avant d'être président de la JSK, je suis avant tout un fervent supporter du club depuis ma tendre enfance, et c'est ce qui fait que j'ai été tenté de venir servir notre prestigieux club, tout en m'appuyant sur le soutien inconditionnel de nos vaillants fans qui se comptent par milliers", dira encore Mellal qui, durant tout l'été, n'a ménagé aucun effort pour se rendre dans les contrées les plus reculées de la Kabylie profonde qui ne se limite pas à la seule wilaya de Tizi Ouzou mais s'étend jusqu'aux autres wilayas de Boumerdès, de Bouira, de Béjaia, de Bordj Bou-Arréridj et de Sétif, tout cela pour assister à des tournois de football ou des fêtes villageoises et se rapprocher davantage des inconditionnels du club. "La JSK appartient à toute la population de Kabylie et celui qui n'a pas compris que notre club est un véritable patrimoine, qui vit au rythme des millions de cœurs kabyles, ne peut pas gérer un tel héritage", enchaînera Mellal qui, il faut bien le reconnaître, aura conquis tout son monde avec l'instauration des premiers jalons d'un vrai professionnalisme qui veut tourner le dos au bricolage, lui qui a fait appel à un staff technique de haut calibre, lui qui a su investir une confiance absolue dans la promotion des jeunes joueurs du cru et enfin lui qui vient de procéder au premier coup de pioche du futur centre de formation de la JSK à Oued Aïssi, non loin de la ville de Tizi Ouzou. "Il y a tant de choses nouvelles à lancer encore pour donner une autre dimension à notre cher club, et lorsque vous avez derrière vous un public en or comme le nôtre, il faut foncer, car nous n'avons pas le droit de stagner ou de reculer", conclut Mellal, qui est désormais considéré comme un véritable messie en Kabylie, lui qui, en l'espace de quelques mois de labeur et de sacrifice, a su redonner confiance et fierté à toute la région. Mohamed HAOUCHINE