La Compagnie nationale de pétrole de la Libye (NOC) a déploré samedi soir la fermeture du champ pétrolifère de Charara (Sud) par une milice locale, estimant que cela allait nuire à l'économie. La NOC a condamné dans un communiqué, repris hier par la presse locale, les actions des Gardes des installations pétrolières (PFG) qui ont facilité ce matin une manifestation sur place et ont menacé les employés de mettre fin à la production. La société et son opérateur local Akakus ont mis en garde contre les conséquences dévastatrices d'une telle fermeture, tant pour la région méridionale que pour toute l'économie libyenne. La fermeture du champ de Charara entraînerait une baisse de 315 000 barils de brut de la production quotidienne nationale, alors qu'un autre champ produisant 73 000 barils/jour est déjà fermé. Pour la NOC, cela représente une perte quotidienne de 32,5 millions de dollars, selon le communiqué.