Les animateurs du Café littéraire de Béjaïa ont condamné fermement l'interdiction dont a fait l'objet la Laddh. La Ligue devait célébrer, hier, la Journée internationale des droits de l'Homme, à travers une conférence publique au TRB. L'activité entrant dans le cadre de la 7e édition du Forum des droits de l'Homme et qui marque la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH). Pour les rédacteurs de la déclaration, "cette hostilité officielle à l'exercice de nos libertés démocratiques montre que le pouvoir entend toujours régner en foulant aux pieds nos droits et notre dignité". D'où le courroux des animateurs : "Nous ne devons pas accepter cet état de fait. Nous refusons d'accepter cet arbitraire." Il est impératif, poursuivent les animateurs du Café littéraire, que cette interdiction "soit dénoncée unitairement et nous appelons la Laddh à maintenir son activité, malgré toutes les entraves dressées devant elle. Avec tout notre soutien". M. OUYOUGOUTE