Le ministre de l'Education a affirmé que l'élaboration des sujets du bac s'est faite dans une confidentialité absolue. Le ministre de l'éducation, qui a donné, hier, le coup d'envoi officiel des épreuves du baccalauréat dans la wilaya de Tlemcen, a déclaré que des mesures importantes ont été prises pour assurer la crédibilité de l'examen. “Des mesures importantes ont été prises, notamment en ce qui concerne l'élaboration des sujets du bac afin de donner à cet examen une plus grande crédibilité”, a déclaré le ministre de l'éducation, lors d'une tournée d'inspection. Tout en rappelant que le staff mobilisé pour l'élaboration des sujets du bac était “complètement isolé” du monde extérieur, un mois durant, le ministre a insisté sur la crédibilité à donner à cet examen. “Pour garantir la crédibilité des épreuves, nous avons jugé inopportun d'informer un membre de ce staff du décès d'un être cher, de même que tout un dispositif a été mis en branle pour permettre à un autre membre d'être hospitalisé”. Par ailleurs, c'est à partir du lycée de Birtouta que le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat dans la capitale a été donné par la première responsable de l'Académie d'Alger, Mme Younsi. Le choix de cet établissement n'est pas fortuit. Il s'explique, en effet, par le fait que c'est la première fois que le lycée de Birtouta abrite les épreuves du bac. Les candidats scolarisés dans cet établissement étaient contraints, auparavant, de se déplacer vers des lycées à Bir-Mourad-Raïs pour composer. Aux trac et stress de l'examen s'ajoutaient les contraintes du transport. Cette année, donc, des mesures ont été prises pour permettre aux lycéens de passer les épreuves du bac au sein même de leur établissement. D'autres dispositions ont été prises pour que la surveillance soit assurée par des enseignants exerçant dans d'autres structures d'enseignement. Le lycée de Birtouta compte 615 candidats dont 428 filles et 187 garçons. À 9h, le lycée était enfin prêt. Candidats scientifiques et littéraires devaient commencer l'examen par la langue arabe. Certains tremblaient presque. Les filles semblaient beaucoup plus nerveuses que les garçons. La délégation, composée des responsables du lycée, de l'inspectrice et du P/APC, choisit au hasard une salle d'examen pour donner le coup d'envoi officiel. Le chef du centre veille au bon déroulement de l'opération de distribution des sujets. La fameuse enveloppe contenant le sujet de la matinée (arabe) est soigneusement fermée. Deux candidats seront chargés, toujours sous l'œil vigilant des observateurs et surveillants, d'ouvrir l'enveloppe contenant les sujets. Mme Younsi annonce alors le coup d'envoi officiel du bac en souhaitant bon courage aux candidats qui suivaient du regard le fameux paquet de sujets. Le lycée Mohamed-Khodja de Douéra est la deuxième escale de l'inspectrice de l'Académie d'Alger. L'établissement est d'une propreté et d'un entretien impeccables. Le petit jardin ne passe pas inaperçu. L'établissement compte 546 candidats pour une seule filière, les sciences humaines. Là aussi, la gent féminine se taille la part du lion. Elle représente plus de la moitié des postulants au baccalauréat. “C'est une très bonne chose. Il faut encourager les filles à suivre des études supérieures. C'est leur unique arme contre les aléas de la vie”, commente Mme Younsi. À l'issue de sa tournée, la première responsable notera avec satisfaction le bon déroulement des épreuves de la matinée. Malika BEN