Dans son dernier bilan relatif au nombre de cas de chasse illicites de ces espèces, il a été recensé de 2016 à 2018 un total de 260 chardonnerets, 34 canaris et 27 perdrix Gambra saisis. La reconstitution de la faune locale enregistrée au cours de ces dernières années à la suite des multiples lâchers de certaines espèces d'oiseaux, notamment la perdrix Gambra dans les forêts de la région, s'est malheureusement accompagnée d'une augmentation du nombre d'actes de braconnage. C'est du moins ce que révèlent les chiffres de la Conservation des forêts révélant que le braconnage est devenu une véritable menace pour certaines espèces faunistiques, plus particulièrement sur le chardonneret, le canari et la perdrix Gambra. Dans son dernier bilan relatif au nombre de cas de chasse illicite de ces espèces, il a été recensé de 2016 à 2018 un total de 260 chardonnerets, 34 canaris et 27 perdrix Gambra saisis. Chiffre important, celui du nombre de sangliers tués à la suite de battues administratives organisées pour réduire le nombre de cet animal qui a énormément proliféré au cours de ces dernières années, non sans causer des destructions aux récoltes. Furet, porc-épic, lièvre, pigeon colombin font aussi partie du lot des espèces chassées, mais pas seulement puisque la hyène rayée semble ne pas être épargnée car si l'on croit ce qui est rapporté, celle-ci est particulièrement recherchée pour ses organes qui servent dans la préparation des potions, à la sorcellerie et à la magie noire. Ainsi, la chasse illicite, qui n'est pas prêt de s'arrêter, continue d'occasionner des pertes à la faune de la wilaya, elle ne trouve pas de limite à sa prédation jusqu'à aller capturer toute espèce animale rencontrée dans les massifs forestiers de la région. Pour juguler le phénomène de la chasse illicite, l'administration des forêts a organisé 3 sessions de formation à l'intention des 21 associations de chasseurs agréées que compte la wilaya afin de les sensibiliser sur la nécessité de préserver la faune locale. Cependant, est-il noté, la chasse au fusil n'est pas le seul moyen utilisé par certains délinquants qui chassent aussi à l'aide de sloughis, furets, lances afin de ratisser large et capturer tout gibier trouvé sur leur passage, bravant la réglementation qui régit l'activité de chasse, explique-t-on. C'est alors que la lutte contre la chasse illicite est devenue une activité quasi permanente des services forestiers qui, bénéficiant de la collaboration des éléments de la Gendarmerie nationale, mettent leurs moyens à travers l'installation de points de contrôle à travers les axes routiers situés à proximité des massifs forestiers. M. EL BEY