Des responsables du FLN ont animé deux rencontres militantes, jeudi dernier, dans le cadre de la restructuration du parti. L'une à Sétif et l'autre à Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. À Sétif, c'est Abdelkrim Abada, membre du comité exécutif chargé de l'administration et des finances, qui a animé un meeting à la maison de la culture Houari-Boumediene du chef-lieu de wilaya. Dès l'entame de son intervention devant les cadres et les élus du parti, Abdelkrim Abada a donné le ton : “Nous sommes un grand parti, nous avons la majorité dans toutes les instances politiques, nous détenons un programme politique que nous devons appliquer, la chefferie du gouvernement nous revient de droit.” Dans une allusion claire aux partis de l'alliance présidentielle, l'orateur assènera que “s'ils cherchent à créer la zizanie au sein de notre parti, nous leur disons que nous sommes forts et que nous n'avons pas besoin d'eux ; au contraire, c'est eux qui ont besoin de nous”. Plus acerbe, Abada martèlera devant une salle archicomble que “nous ne sommes pas les hommes du Président, le Président est notre homme et nous le soutenons dans son travail”. À Bouzeguène, le FLN, qui s'était illustré par une grande absence dans cette commune de Tizi Ouzou, a opéré, ce jeudi, un retour pour reprendre langue avec ses militants. Tour à tour, Ougmat Kamel, membre du conseil national du parti, Houman Rabah ainsi que Ali Mohamdi, tous deux députés, ont abordé la nécessaire question de la restructuration. Cette rencontre a donné lieu à l'installation d'une commission de transition composée de onze membres qui se chargera de mettre à jour la question de l'adhésion et de la réadhésion militante au parti, avant d'aller vers le renouvellement officiel des membres de la kasma de Bouzeguène. C. NATH OUKACI