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Entre détérioration et abandon
Espaces verts et lieux de détente à Bouira
Publié dans Liberté le 10 - 03 - 2019


Les espaces verts et autres jardins publics à travers la wilaya de Bouira sont complètement à l'abandon. Les citoyens n'ont aucun endroit pour se détendre. Pis encore, les rares espaces de détente sont en proie à une dégradation effarante. Aussi bien à Lakhdaria, Aïn Bessam, M'chedellah qu'à Bouira, les jardins publics se sont transformés en des lieux mal famés, où les délinquants de tous bords ont élu domicile. Les détritus en tous genres s'y entassent au vu et au su de tous. Bref, ces espaces sont tout, sauf des endroits de détente et de loisirs. À titre d'exemple, le jardin public Gouizi-Saïd, sis à la cité des 130-Logements (ex-cité Ouest), en plein cœur du chef-lieu de wilaya, ne cesse de se dégrader. Cet espace de détente s'est transformé, au fil du temps, en véritable dépôt d'ordures. En effet, les sachets, les gobelets et autres emballages en plastique jonchent cette placette. Les haies de petits arbustes qui bordent ce lieu sont complètement saccagées. Les palmiers de type Washington, plantés aux quatre coins de ce site, sont dans une situation lamentable. Pis encore, le gazon verdoyant qui tapissait cette placette a pris une couleur jaunâtre. Bref, un jardin à l'abandon. Cette situation est qualifiée de grotesque par bon nombre de citoyens interrogés. Pourtant, au début, ce jardin public était promis à un bel avenir, tant son emplacement est idéal, mais aussi de par la qualité de sa conception. L'autre jardin public, celui de Si L'houas, appelé communément "square", toujours au chef-lieu de wilaya, commence à perdre de son éclat quelques mois seulement après sa réhabilitation. En effet, ce jardin n'a gardé que le nom, au vu des différents détritus qui s'y entassent et autres dégradations en tout genre. L'insalubrité règne en maître mot à l'intérieur de cet espace de "détente". Fientes d'oiseux et autres déjections canines y sont légion. Le même constat est établi dans les communes de M'chedellah, Lakhdaria, Aïn Bessam et Sour El-Ghozlane, où ces endroits sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert. Devant cet état de fait, à qui incombe la responsabilité de cette situation des moins reluisantes ? Pour les citoyens interrogés, les services municipaux sont "coupables" de négligences. En effet, selon les nombreux avis recueillis, les agents d'entretien feraient montre d'un certain laxisme. "Les pouvoirs publics créent des jardins à coups de millions de dinars et finissent par les abandonner (...), c'est malheureux !", dira un citoyen. Du côté des élus, c'est un tout autre son de cloche. Ainsi, pour Ahcen Guettaf, élu à l'APC de Bouira, certains citoyens font preuve d'incivisme. "Que peut-on faire face à certains de nos concitoyens qui jettent leurs détritus à l'intérieur de ces espaces, alors que des poubelles sont placées un peu partout ?", fait-il remarquer. Un aveu d'impuissance partagé par nombre d'élus interrogés. À titre indicatif, les pouvoirs publics avaient dégagé en 2017 une enveloppe de plus de 150 millions de dinars afin d'entamer les travaux de réhabilitation de ces espaces à travers l'ensemble de la wilaya. Cependant, force est de constater que cette cagnotte n'a pas servi à grand-chose.

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