Malgré une réglementation claire comme l'eau de roche, destinée aux différents types de transporteurs de voyageurs urbains et interurbains, les choses ne semblent pas aller pour la deuxième catégorie qui connaît certaines difficultés, plus particulièrement en ce qui concerne les lignes Aïn Témouchent-Oran et Hammam Bou-Hadjar-Oran. En effet, selon certains transporteurs, qui ont accepté de jouer le jeu défini par la carte horaires établie par la Direction des transports de la wilaya de Aïn Témouchent, une véritable anarchie règne au niveau des deux lignes citées plus haut, notamment en début et en fin de journée. Sur ce sujet, notre interlocuteur précise que des bus, qui empruntent les deux lignes et domiciliés à Oran, s'amusent à faire le ramassage à partir du chef-lieu de wilaya et de la cité des Bains, dès la première navette et ce, pour la simple raison que les propriétaires des bus immatriculés à Oran résident dans les deux villes précitées. Le même procédé, qui est contraire à la réglementation, est utilisé par les transporteurs domiciliés à Aïn Témouchent et qui résident à Oran. Ce qui, au demeurant, pénalise et les transporteurs respectueux des textes réglementaires et les voyageurs, dans la mesure où la carte horaires est on ne peut plus perturbée à longueur de journée, puisque l'intervalle accordée par celle-ci n'est jamais respectée. D'où l'anarchie décriée par une bonne partie des transporteurs des lignes interurbaines. Devant l'absence d'un contrôle rigoureux par les services concernés sur la RN 2 Témouchent-Oran, ces derniers, qui n'ont pas manqué d'alerter la Direction des transports de la wilaya de Aïn Témouchent pour mettre fin à cette “fawda”, commencent à perdre espoir. À quand une solution à ce problème ? M. Laradj