Des militantes et militants politiques, syndicaux, associatifs, des droits de l'homme, personnalités nationales, universitaires, anciens combattants et des citoyennes et citoyens ont exprimé, ce samedi, leur indignation «après l'arrestation arbitraire de Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti des travailleurs, militante de la démocratie, des droits de femmes, de la souverainté populaire, de la souveraineté nationale et contre toutes les formes d'ingérence extérieure…». C'était lors d'une rencontre-conférence de presse, au siège du PT, où une pétition annonçant la naissance d'«un comité national pour la libération immédiate et inconditionnelle de Louisa Hanoune», a été rendue publique. Les premiers signataires, entre autres le sociologue Nacer Djabi, l'ancien condamné à mort Djilali Guerroudj, la moudjahida Zohra Drif-Bitat… ont considéré que «cet acte antidémocratique qui criminalise l'action politique est dirigé aussi contre les millions d'algériennes et d'algériens engagés dans une révolution inédite pour le départ du système». Par railleurs, l'ex député et membre de la direction du PT, Ramdane Youssef Tazibt, a fait savoir, lors de son intervention devant la presse, que Louisa Hanoune «est dans un état d'isolement total», et qu'«elle est privée de toute visite», alors qu'«aucune information sur les charges retenues contre elle, n'a été communiquée». Rédaction Web