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"Le peuple algérien a droit à son autodétermination"
Ali Laskri, coordinateur de l'Instance présidentielle du FFS
Publié dans Liberté le 16 - 05 - 2019

Le responsable du FFS plaide pour une "Assemblée constituante" qui est, selon lui, "une condition sine qua non pour restituer au peuple son droit à l'autodétermination et mettre sur pied un Etat de droit".
Intervenant, hier, au forum de Liberté, Ali Laskri, coordinateur de l'instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), a appelé à la poursuite des manifestations pacifiques pour aboutir à un changement radical du système. L'invité de Liberté a souligné que pour le FFS, ce changement du système politique doit être accompagné d'un développement économique qui préservera la souveraineté nationale dans le contexte de la mondialisation. Pour ce faire, Ali Laskri estime que des solutions existent et elles garantissent le changement du système actuel vers un autre plus ouvert, démocratique et respectueux de la volonté populaire. Il plaide, à ce propos, pour l'isolement définitif du système et de ses hommes qui sont, selon lui, responsables de la crise, vu "leur incapacité à faire face aux forces déstabilisatrices qui représentent les pressions sociales grandissantes et les agressions multiformes véhiculées par la mondialisation".
Concernant les mécanismes et les instruments politiques de sortie de crise, Ali Laskri plaide pour une "Assemblée constituante", qui est, selon lui "la condition sine qua non pour restituer au peuple son droit à l'autodétermination et mettre sur pied un Etat de droit". Faisant référence aux propositions faites par le FFS, notamment en 2001 et en 2004, M. Laskri a souligné que "l'Assemblée nationale constituante est une institution collégiale dont les membres sont les représentants du peuple librement élus", ajoutant que concernant la mission des personnes désignées à y siéger, "c'est la rédaction d'une Constitution" qui définira "l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions". M. Laskri plaide en faveur d'un référendum pour l'adoption de la nouvelle Constitution. Cette Constituante garantira la mise sur pied des institutions souveraines, préparera des élections libres et transparentes.
Dans l'"Initiative politique pour l'avènement de la 2e République" rendue publique par le parti fondé par le défunt Hocine Aït Ahmed, il est fait référence au dialogue qui devrait se tenir "à travers une conférence souveraine", avec la participation "de tous les acteurs politiques, sociaux, syndicats autonomes, des personnalités nationales indépendantes, des universitaires, des représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes". Le FFS préconise, en amont de la conférence, l'arrêt des harcèlements judiciaires et des menaces contre les militants politiques, associatifs, syndicaux, ceux des droits de l'Homme, des journalistes…, la libération de tous les détenus politiques, ainsi que l'arrêt du bradage des richesses nationales.
"Pour un pacte politique qui consacre les idéaux de Novembre et de la Soummam"
Le FFS considère que l'un des gages de réussite de cette conférence souveraine de dialogue national est l'engagement de tous les participants autour d'un "pacte politique" qui consacrera, détaille Ali Laksri, "les idéaux de Novembre et des résolutions de la Soummam qui définissent la construction démocratique, l'instauration de la paix, de la démocratie, de la justice sociale et de l'Etat de droit". Le FFS plaide, également, pour le respect des droits de l'homme, la non-utilisation de la religion à des fins politiques, le droit d'association, la séparation des pouvoirs et l'organisation d'élections libres et honnêtes. L'initiative du FFS rejette, par ailleurs, la violence comme moyen d'expression. Concernant les institutions de la transition, le FFS estime qu'elles seront chargées de gérer une période qui soit la plus courte possible. Il appelle à la mise sur pied d'une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition, qui sera chargée de veiller à l'application effective des mesures prises d'un commun accord concernant les engagements contenus dans le pacte politique, une instance de suppléance qui sera chargée de représenter l'Etat, de légiférer par ordonnance sur les questions d'intérêt national. "Un gouvernement de transition qui sera investi par la convention nationale devant laquelle il est responsable", appelle le FFS, qualifiant le Sénat et le Parlement de "deux béquilles du système qui doivent être dissoutes au terme de la mandature présidentielle actuelle". Afin d'assurer un aboutissement aux différentes propositions de sortie de crise, Ali Laskri a estimé que les acteurs politiques et sociaux autonomes "doivent entamer des contacts et des rencontres en vue de la tenue d'une conférence souveraine du dialogue". Concernant le rôle de l'armée, il a estimé qu'il se résume "à garantir le processus transitoire". Dans la foulée, l'invité de Liberté a considéré que l'une des résolutions du Congrès de la Soummam, à savoir la primauté du militaire sur le politique, se pose avec acuité, compte tenu de la situation actuelle. Concernant le mouvement de rue, Ali Laskri a estimé que l'étincelle déclenchée depuis Kherrata, puis l'irruption révolutionnaire du 22 février "ont surgi comme la consécration la plus aboutie et la plus savante d'un processus de cristallisation de tous les combats démocratiques antérieurs que notre histoire contemporaine a longuement connus".
Après de brèves lectures sur la nature du système qu'il a qualifié "d'illégitime, de violent et de corrompu et corrupteur", Ali Laskri a estimé que "nous sommes persuadés que le changement est inévitable, il doit se faire de façon pacifique et consensuelle", ajoutant que le changement du système politique est "une condition nécessaire", mais elle reste, néanmoins, "insuffisante pour assurer le développement du pays et la sauvegarde de son indépendance politique et économique". Concernant l'armée, il a appelé à "réinventer" la confiance entre le peuple et son armée, et dont la mission constitutionnelle "est la protection du territoire, la défense de la sécurité et de l'intégrité du pays" et "non pas son ingérence dans l'arène politique".

Mohamed Mouloudj


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