Résumé : Après le déjeuner, les hommes s'esquivent, et les femmes se retrouvent entre elles. Nesrine est émue. Faiza lui réitère qu'ils étaient tous sa famille, alors que Sadjia lui apprend qu'elle avait une bonne nouvelle à lui annoncer. Nesrine fronce les sourcils : -Ce sera avec joie, mais… Je… -Tu seras ma coéquipière. Nous allons désormais travailler ensemble. De surprise, la jeune fille demeure figée un moment, avant de balbutier : -Je… Je vais bosser.... -Oui… J'ai pu convaincre ma hiérarchie de te recruter à plein temps. Notre institut a besoin d'un personnel qualifié, et avec ton diplôme, je n'ai eu aucun mal à avoir gain de cause. -Mais… -Mais quoi… Je n'avais fait que formuler mon besoin d'avoir un second psychologue dans ma section. Puis, voyant que j'avais toutes les chances pour qu'on accède à ma proposition, je n'ai fait qu'établir une demande d'emploi en ton nom. Nesrine, qui avait repris ses esprits, lance d'une voix émue : -Oh ! Ma chère sœur. Je serais sûrement l'unique diplômée de la dernière promotion à avoir une telle aubaine. -Peut-être, mais s'il te plaît, ne tarde pas trop à me remettre ton dossier. J'ai promis à mon supérieur de faire tout le nécessaire dans les plus brefs délais. -Compte sur moi. Je n'ai vraiment pas envie de rater le coche, et de louper un poste de travail par ces temps où le chômage fait fureur. -Alors tu vois Nesrine, il suffit parfois d'un petit coup de pouce du destin pour avoir le monde à ses pieds. -Peut-être… Mais la plus grande chance de ma vie est celle de t'avoir rencontrée, Sadjia. Depuis cet instant, on peut dire que ma vie fut agréablement chamboulée. -Il faudra alors remercier ton ange gardien. On se met à rire : -Y a-t-il un autre ange gardien pour moi que toi Sadjia ? Toi et ton adorable famille ? Faiza toussote : -Hum… Moi aussi, j'ai quelque chose à t'annoncer. Nesrine se tourne vers elle : -Evidemment, c'est la journée des surprises. -Heu… Je ne sais pas si c'est une surprise, mais depuis le temps que tu es parmi nous, je pense que tu aurais compris qu'on aimerait te garder dans la famille. -Ce qui veut dire que tu n'auras plus à retourner à la cité universitaire, lance Sadjia. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.