Les services de l'ordre ont employé la méthode forte pour empêcher ce 18e vendredi de manifestations contre le système, à Alger. En plus de la chasse au drapeau berbère, engagée dès les premières heures de la matinée, dans les différentes ruelles de la capitale, mais aussi parmi la foule, notamment au début de la marche, peu avant 11h, la police a carrément joué la carte de la répression. C'est ainsi que les agents de l'ordre ont tapé les manifestants à coups de poings et les ont bousculé, avant d'user de la bombe lacrymogène, pour tenter ainsi de les disperser. Peine perdue, puisque la détermination des manifestants a fini par prendre le dessus. D'ailleurs, le drapeau berbère a été brandi à plusieurs reprises pendant que la foule scandait en unisson «kbayli 3arbi khawa khawa, Gaïd Salah m3a el khawana (Kabyles et arabes sont des frères, Gaïd Salah est avec les traîtres)». Sur plusieurs images (voir vidéo ci-dessous), des manifestants se sont interposés en nombre aux force de l'ordre, lors d'échauffourées, pour protéger les porteurs de drapeaux berbères. Rédaction Web