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Le règne de l'anarchie et du chaos
Littoral Ouest
Publié dans Liberté le 11 - 08 - 2005

Cet été 2005 est celui de tous les excès dans la capitale de l'ouest : excès de la chaleur qui fait suffoquer jeunes et vieux et qui échauffe les esprits et la soi-disant “rejla”, excès des prix qui font grimper la mercuriale et vide le porte-monnaie des ménagères, excès des soirées au rythme assourdissant des disques-jockeys des salles des fêtes jusqu'à 5 heures du matin, excès des transporteurs privés pour qui un passager vaut 10 DA et rien de plus, excès de ces mandataires des plages qui squattent le sable, la mer, l'air et qui excluent du littoral les citoyens n'ayant pas le pactole suffisant pour avoir leur grâce…
C'est pour toutes ces raisons que ce mois d'août à Oran ne vous donne qu'une seule envie, partir loin à toute vitesse dans un ailleurs normal, même un trou perdu vous comblerait… Mais là encore, ce n'est pas permis pour tout le monde. Alors, rien de plus normal que les barricades dressées par des citoyens qui reviennent chaque semaine dans un coin du pays.
Ce qui se passe sur les plages de l'Ouest depuis cet été est des plus révoltants et des plus ahurissants. la loi, il faut bien le dire, est devenue une chose que des particuliers travestissent et façonnent au rythme de la complaisance et du laxisme des pouvoirs publics et au rythme de leurs intérêts mercantiles. En effet, cette année encore plus que l'année précédente, les concessionnaires des plages du doux euphémisme de solarium, avec la complicité des APC chargées de gérer les plages relevant de leur commune, ont imposé leur diktat aux citoyens. La réglementation, maintes fois énoncée et rappelée, n'a servi à rien devant le mercantilisme de ces individus, concessionnaires d'un été. Non contents de n'avoir pas respecté le cahier des charges leur accordant 13 plages en concession, d'autres ont carrément fait l'impasse sur les contrats et toutes les autorisations leur accordant le droit d'exercer l'activité de solarium. Plusieurs concessionnaires illégaux ont été sommés de débarrasser le sable !
Plus grave, dans cette pagaille générale sur les côtes du littoral ouest et qui, comme à chaque fois, ne fait qu'une seule victime, le citoyen modeste et le père de famille nombreuse dont personne ne défendra le bon droit, deux campings illégaux ont même été installés sur deux sites des plus magnifiques de la côte oranaise : Madagh et Cap-Blanc où la beauté du site encore sauvage et vierge vous laisse sans voix.
La direction du tourisme étant catégorique, les cahiers des charges de la commune d'El Kerma, compétente territorialement, ont été infructueux et donc ces campings ont été sommés de cesser leurs activités. Dans tout cela, ce sont les familles qui campaient sur place et qui avaient payé leur loyer qui sont le plus à plaindre. Ils ont eu 48 heures pour plier bagage et s'en aller.
Des familles, victimes spoliées financièrement d'un séjour de vacances en bord de mer. Aucune solution ne leur est proposée sauf celle de retourner chez elles : fin des vacances, fin de l'histoire pour amateurs de camping…Le bled a, peut-être, encore de l'attrait pour certains visiteurs privilégiés grâce aux devises, mais pour les autochtones que nous sommes, bonjour les dégâts…
F. B.


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