Le SOS des handicapés Les enfants inadaptés mentaux de Mascara accusent une grosse déception en cette période estivale puisque, faute de moyens financiers, ils ne peuvent goûter aux plaisirs de la mer. Leur frustration est durement ressentie, d'autant qu'ils ont pris l'habitude de se rendre chaque été à la plage Abdelmalek-Ramdane (w. de Mostaganem). Selon le secrétaire général de l'association, l'organisation d'un tel voyage a été annulée car les fonds de wilaya d'un montant de cent mille dinars s'avèrent insuffisants, une situation aggravée par une dette de 150 millions de centimes. L'association lance un SOS à l'adresse des âmes charitables pour venir en aide à ces enfants. Sonelgaz : 30 milliards de créances La situation financière de la Sonelgaz inquiète les responsables puisque l'entreprise éprouve les pires difficultés à recouvrer ses créances qui s'élèvent à 30 milliards de centimes. Toutes les tentatives effectuées à l'effet de convaincre des créanciers de procéder à la régularisation de leurs dettes n'ont pas abouti, y compris le recours à la justice. Si les créances vis-à-vis des particuliers (10 milliards), des collectivités locales (10 milliards), des entreprises en activité (2,5 milliards), des services de la santé (1,5 milliard), des services de sécurité (3 milliards) et divers clients (3 milliards) sont susceptibles de renflouer l'entreprise, le problème se pose pour les entreprises dissoutes, donc non solvables et dont la gestion de l'actif et du passif est confiée à des liquidateurs. C'est le cas de l'Emaco (150 millions), l'Enafla (150 millions) et la boulangerie industrielle de Sig (100 millions). L'unique piscine municipale fermée Censée compenser l'absence de la mer, l'unique piscine municipale implantée au cœur du jardin Pasteur est fermée, et ce vide est durement ressentie par les enfants, notamment en cette période caniculaire. Pourtant, cette piscine a été confiée par adjudication à un privé qui s'abstient de la mettre à la disposition de ceux qui en expriment le besoin et ce, en dépit de l'abondance des eaux puisque les bassins étaient régulièrement alimentés. Les responsables et les élus locaux ne semblent pas se soucier de ce cas car leurs enfants bénéficient des bienfaits de la mer. A. B.