Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a décrété un deuil national de trois jours, après l'attaque revendiquée par le groupe autoproclamé Etat islamique (EI) contre un camp du Nord, la plus meurtrière depuis des années pour l'armée malienne. 49 soldats maliens ont été tués vendredi dans l'attaque du camp d'Indelimane, près du Niger, dans le nord-est du pays, selon les autorités. Un mois plus tôt, 40 soldats avaient trouvé la mort dans une double attaque terroriste près de la frontière du Burkina Faso. "Le président de la République décrète un deuil national de trois jours à compter de ce lundi", indique un communiqué lu à la radio nationale. Le Président malien ne s'est toujours pas exprimé publiquement sur les évènements d'Indelimane. L'organisation Etat islamique a revendiqué l'attaque samedi dans un communiqué signé de sa "Province Afrique de l'Ouest", ainsi que la pose d'une bombe artisanale dans la même zone qui a tué un soldat français de l'opération Barkhane.