Convaincu de la mauvaise foi de son joueur qui a séché plusieurs séances d'entraînement sans pour autant justifier convenablement ses absences, le patron du Mouloudia d'Oran, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, a convoqué avant-hier soir le milieu de terrain Hamza Heriet pour qu'il soit auditionné par la commission de discipline du club. Sans surprise, Heriet a été destinataire d'un questionnaire qui avait pour finalité d'exhorter le joueur à révéler les raisons de son comportement peu professionnel. En agissant de la sorte, la direction oranaise a surtout voulu traiter ledit élément de la même manière qu'elle s'était comportée avec Zinedine Mekkaoui et Hamia Amine. "Tous les joueurs sont à un pied d'égalité. J'avais beaucoup insisté sur la discipline du groupe. Si un joueur se rend coupable d'une infraction au règlement intérieur, il devra répondre de ses actes. Nul n'est au-dessus du règlement, et aucun n'est plus important que le club. Heriet s'est absenté à plusieurs reprises sans motif apparent. Il était donc clair qu'il devait justifier cela. Auditionné par la commission de discipline du club, il a répondu au questionnaire qui lui a été envoyé. La décision lui sera transmise ultérieurement", confirmera Cherif El-Ouazzani. Cette sanction sera, du reste, financière puisque le milieu de terrain se verra imposer une forte ponction sur salaire qui pourrait même atteindre une mensualité entière. Sur un autre registre, mais tout aussi administratif, le premier responsable des Rouge et Blanc a aussi et surtout pris la décision de saisir tous les actionnaires de la SSPA-MCO par voie judiciaire afin de pouvoir récupérer les documents et autres bilans financiers comme exigé par la DNCG. "Les actionnaires seront saisis par huissier de justice ce jeudi (aujourd'hui, ndlr). Tout actionnaire qui refusera de coopérer et de nous remettre les documents nécessaires sera mis devant ses responsabilités. Le wali d'Oran sera mis au courant de tout pour que les mesures nécessaires soient prises dans l'intérêt du Mouloudia", insistera Si Tahar. Rachid BELARBI