Dans un communiqué lu en marge d'une conférence de presse organisée ce samedi, le FFS rejette le scrutin, qui est, selon Ali Laskri, « non démocratique et non transparent ». De ce fait, le parti « rend hommage au peuple algérien qui n'a pas attendu les résultats de ce scrutin qu'il ne reconnait pas pour exprimer tout au long de ce 43ème vendredi, dans une mobilisation pacifique et unitaire sur tout le territoire national, son indignation et sa colère à l'encontre d'un pouvoir ». Le dirigeant du parti a également appelé « les Algériens et les Algériennes à poursuivre et amplifier leur mobilisation pour instaurer un Etat civil et non militaire en veillant à préserver son caractère pacifique et unitaire ». Ainsi, le parti a également fait savoir que « l'avènement de la deuxième république est une exigence de sortie de crise, et que seul une véritable transition démocratique et un dialogue national transparent et sérieux avec tous les acteurs politiques représentatifs et ceux de la société civile mobilisés dans le mouvement populaire et associatif, pourra convenir d'une plateforme consensuelle ». Au sujet du dialogue, le FFS a mis en garde « le pouvoir contre la tentation d'organiser un pseudo-dialogue sous son égide dans une conférence non souveraine ». Toujours selon le même communiqué, a appelé au respect « des règles universelles régissant les dialogues entre protagonistes ». Il a ainsi exigé entre autres « la création d'un climat d'apaisement favorable aux discussions notamment la libération des détenus politique et d'opinion, le respect des libertés d'expression, de manifestation et de réunion ». Pour conclure le parti a appelé « les Algériens et Algériennes à inscrire leurs actions dans la durée, à redoubler de vigilance et à opposer une résistance déterminée et pacifique à toute épreuve qui entravera sa marche vers la liberté ». Imène AMOKRANE