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À tout jamais…
92e partie
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2020

Résumé : Idir s'est déconnecté bien avant qu'elle n'ait envoyé le message. Kamélia commence à s'impatienter. Elle n'en peut plus d'attendre. Elle cède à la pression de sa mère, d'emménager rapidement, au rez-de-chaussée de la villa. Nawel lui conseille d'ouvrir une page dans les réseaux sociaux et espérer que la fibre paternelle d'Idir se réveillera en voyant les photos du bébé…
- Oh ! quel calme ! Ce quartier est fait pour les retraités ! plaisante Kamélia. Pas de cris d'enfants. Pas de bruits de circulation. Pas de petits vendeurs qui veulent liquider leurs marchandises. Vraiment. Je suis contente. Je suis sûre qu'on y coulera des jours heureux.
Moh est aussi de son avis. Il leur en faut peu pour l'être.
- Quand on a la santé et la paix, peu importe où on est, dit-il. Mais quand on a le choix, on choisit ce qu'il y a de mieux pour ceux qu'on aime. Comme on a les moyens, el hamdoullah, nous ne sommes pas dans le besoin ! Que Dieu nous prête longue vie et qu'on puisse en profiter longtemps.
- Inchallah !
Kamélia a le cœur serré. Elle a envie de lui dire à quoi bon si elle ne peut pas en profiter avec son mari. Elle ne cesse de penser à lui. Il lui suffit de voir son fils pour qu'elle ressente son absence.
- Allez, va visiter et installe-toi où tu veux !
En fait, Moh a meublé le rez-de-chaussée. Kamélia n'aura qu'à déballer et ranger leurs affaires. Ils sourient en l'entendant crier de surprise dès qu'elle ouvre la première porte.
- Adem a une chambre ! Oh ! c'est trop !
Elle découvre la sienne et va s'asseoir sur le matelas neuf. Elle n'en revient pas. Ses parents viennent de créer un paradis. Elle a la chance, de les avoir. Si seulement elle pouvait reprendre sa vie avec Idir. Il lui manque.
"Tu dois accepter la réalité ! Cela n'arrivera jamais !"
Mais quelques jours après leur installation, chez ses parents, dans ce nouveau quartier, elle ouvre sa page sur les réseaux sociaux et partage des photos de son bébé et de ses parents. La première amie en ligne est Nawel qui ne tarie pas d'éloges. Celle-ci reprend ces statues qu'elle n'hésite pas à republier sur sa page.
Un soir, Idir la surprend en lui envoyant une invitation. Le cœur battant à tout rompre, elle décide de le faire patienter un jour ou deux mais elle cède au bout d'une heure. Idir a aimé les photos et laissé des commentaires qui lui laissent espérer un retour, à la normale, dans leur vie.
Elle ne lui envoie aucun message, décidée à attendre qu'il vienne aux nouvelles. En lisant ses commentaires, elle a compris qu'il n'était pas indifférent à leur sort. Elle a conscience que les instants qu'il passe sur les réseaux sociaux le libère de la pression familiale. Ce sont les seuls moments où il leur échappe et peut être lui.
Toute la nuit, elle ne parvient pas à trouver le sommeil. Ce n'est qu'au petit matin qu'elle s'endort après avoir allaité son bébé.
Il est presque onze heures quand la sonnerie de son portable la réveille brusquement. Elle répond rapidement. C'est Nawel. Elle est toute excitée.
- Idir est parti au village ! Il était surpris d'apprendre qu'ils étaient partis vivre ailleurs !
- Comment a-t-il fait ?
- Quelqu'un a dû l'y emmener, suppose Nawel. Il vient de me joindre. Là, il attend en bas de chez toi. Est-ce que je peux lui donner votre nouvelle adresse ?
- Oui, oui…

(À SUIVRE)
T. M.
[email protected]
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