Des centaines de hirakistes ont de nouveau manifesté pour ce 50e vendredi du mouvement populaire pacifique pour le changement du système au pouvoir. Comme lors des précédentes marches, ils l'ont clairement exprimé, réitérant leur aspiration à un Etat de droit et un Etat civil, et non militaire. Ils n'ont cessé de le rappeler considérant le système actuel comme une prolongation de l'ancien. Ils ont scandé "Ô vous bandits, ils ne nous ont pas ramenés, Tebboune ne nous représente pas" et aussi "Fils de bandits, le système tombera". Ils ont appelé à une transition démocratique pour une Algérie de la justice sociale. Ils ont aussi exprimé leur refus de la révision de la Constitution avec ceux qui l'avaient déjà fait avec Bouteflika. Ils diront : "On refuse le recyclage du système et le retour des suppôts du pouvoir." "Le deal du siècle" a aussi inspiré les manifestants qui ont tenu à apporter leur soutien au peuple palestinien considérant le projet de Trump comme "l'arnaque du siècle" qui prive les Palestiniens de leurs territoires. Sur un écriteau brandi, on pouvait lire : "Honte au monde musulman, Palestine libre et indépendante." Sur une autre pancarte un hirakiste a écrit : "Le deal du siècle n'est pas la vente d'El-Qods, mais la vente du Sahara algérien", comme une réponse au refus de l'exploitation du gaz de schiste. Les hirakistes ont appelé à la libération des détenus en déployant une banderole à l'effigie de Karim Tabbou, de Fodil Boumala et de Samir Belarbi ainsi qu'à l'instauration d'une presse réellement libre.