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Cancer : l'Algérie n'a pas les moyens d'acheter les traitements innovants
Le ministre de la santé le reconnaît
Publié dans Liberté le 09 - 02 - 2020

Le ministre a annoncé une nouvelle stratégie de prévention et d'amélioration de la prise en charge des malades pour la période 2021-2025.
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a reconnu, hier, lors des onzièmes cours francophones sur l'oncologie consacrés, cette fois-ci, au cancer du sein et aux tumeurs cérébrales, qui a regroupé 300 spécialistes algériens, tunisiens, marocains et français, que le pays ne dispose pas de moyens financiers pour s'approvisionner en traitements innovants contre les cancers. Mais il s'est engagé à garantir la disponibilité des médicaments de base nécessaires à ce genre de pathologies. Le ministre a estimé que des ressources importantes ont été mobilisées ces dernières années dans la lutte contre le cancer, tout en annonçant une nouvelle stratégie de prévention et d'amélioration de la prise en charge des malades pour la période 2021-2025, basée sur l'appui et la promotion de l'industrie pharmaceutique pour le traitement des cancéreux.
Le ministre de la Santé a, néanmoins, attesté que les délais de rendez-vous de radiothérapie restent très éloignés, espérant que le problème soit réglé avec l'exploitation maximale des centres anticancer de Tizi Ouzou, de Béchar, d'Adrar et d'Oued Souf. Cela dit, les chiffres livrés sont effarants : 12 000 nouveaux cas de cancer du sein sont enregistrés chaque année en Algérie, représentant 25% de l'ensemble des cancers.
Le professeur Adda Bounedjar, président de la Société algérienne de formation et de la recherche en oncologie (Safro), regrette que les 28 médicaments enregistrés en 2018 relevant de la thérapie ciblée, à savoir l'immunothérapie, l'hormonothérapie et la chimiothérapie dernière génération, ne soient pas encore commercialisés. "En tant qu'oncologue, nous sommes tenus de prendre en charge convenablement les patients selon les standards internationaux. Et il se trouve qu'il existe des médicaments qui ont fait leur preuve dans la guérison, sinon la prolongation de la vie des malades. Parfois même, nous n'avons pas d'autre alternative de traitement, comme c'est le cas du mélanome", affirme le professeur Bounedjar. Et d'ajouter : "Le ministre dit qu'il n'y a pas d'argent, et pour notre part, nous sommes bien conscients du coût exorbitant de ces molécules, mais il y a nécessité d'agir rapidement."Le professeur Bounedjar propose la mise en place d'un "guidelines", une sorte de protocole de traitement codifié et unifié pour tout le territoire national. "Les spécialistes doivent se mettre d'accord sur les traitements les plus performants et ensuite arrêter une liste de patients qui nécessitent vraiment ces médicaments innovants pour réduire les dépenses", explique ce spécialiste qui qualifie, par ailleurs, les délais de rendez-vous de la radiothérapie, qui oscillent actuellement entre six et neuf mois, "d'inacceptables".
"Le pays dispose de 40 accélérateurs de particules et nous sommes passés en 2015 de 7 centres anticancer à 22 dont 5 privés en 2020. Le problème qui se pose est la mauvaise répartition des centres sur le territoire national. Par exemple, les centres de radiothérapie de Béchar, d'Oued Souf et d'Ouargla n'ont pas beaucoup de patients. Il faut y remédier", propose-t-il.

Nissa Hammadi


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