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La dimension politique de l'affaire remonte à la surface
6e jour du procès d'Ahmed Ouyahia et d'Abdelmalek Sellal
Publié dans Liberté le 09 - 03 - 2020

Des avocats ont souligné un aspect jusque-là ignoré du procès : la dimension politique qu'il revêt, puisqu'il concerne d'anciens hommes du système Bouteflika.
Il a fallu attendre les plaidoiries de la défense pour que le volet politique du procès de l'affaire de montage de voitures et du financement occulte de la dernière campagne électorale de Bouteflika soit évoqué. Hier, les avocats d'Aboud Achour, P-DG de la BNA, n'ont pas hésité à invoquer un aspect jusque-là ignoré du procès : la dimension politique qu'il revêt, puisqu'il concerne d'anciens hommes du système Bouteflika.
Me Khaled Berghel a, en effet, insisté sur ce volet. "Vous avez en face de vous des responsables politiques qui ont travaillé avec celui qu'ils appelaient Fakhamatouhou", a-t-il dit lors de sa plaidoirie en faveur d'Aboud Achour. Me Berghel a estimé que le jugement en première instance de ces hommes a été marqué principalement par "cette volonté de régler des comptes avec des hommes qui ont occupé des postes importants".
"La justice les a humiliés en diffusant leurs images partout dans le monde", a ajouté l'avocat, précisant que "ces hommes ont travaillé avec un homme qui nous a été imposé par une institution. Cette dernière s'est retournée contre lui lorsqu'il a décidé de s'en prendre à elle". "Est-il normal qu'aucune autorité n'ait parlé mis à part le responsable de l'état-major de l'armée avant et après chaque procès pour nous dire que la îssaba a été vaincue ?" s'est interrogé l'avocat, avant qu'un jeune ne fasse irruption dans la salle pour prendre la parole.
"Je suis un agent des renseignements", dit-il, exhibant une carte magnétique qu'il a détruite. "Ne les écoutez pas, ce sont tous des membres de la bande", a-t-il ajouté avant que des policiers et des éléments de la BRI ne l'immobilisent et ne le sortent de la salle. Me Berghel n'a pas voulu arrêter sa plaidoirie, malgré l'insistance du juge. "Votre plaidoirie est politique", a lancé le juge en direction de l'avocat.
"Oui, car l'affaire est d'abord politique et elle l'est d'autant plus qu'elle est le fruit de règlements de comptes politiques", a répliqué l'avocat, avant de céder sa place à d'autres avocats constitués, eux aussi, au profit d'Aboud Achour. Les autres avocats n'ont pas évoqué ce volet.
Après la fin des plaidoiries de la défense du P-DG de la BNA, le juge a appelé les avocats d'Aine Tira, ensuite ceux de Hassan Arbaoui. Les avocats de ce dernier ont tenté de battre en brèche les accusations portées contre leur mandant en considérant qu'il a travaillé sur la base d'un règlement.
Pour aujourd'hui, ce sera au tour des avocats d'Ali Haddad et des ministres de plaider. À rappeler que le réquisitoire du procureur général n'a pas été tendre avec les accusés. Il a demandé, "au nom du hirak", l'aggravation des peines, qualifiant les agissements des accusés, notamment ceux des ex-Premiers ministres, de "haute trahison".

Mohamed MOULOUDJ


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