Résumé : Houari lui explique les raisons de son refus. Mais il la rassure que si la petite est bien sa fille, il promet de s'en occuper comme si elle était la sienne. Il lui demande de rapporter des cheveux de Radia pour les envoyer à un laboratoire pour un test ADN. Il lui promet de l'accompagner dans toutes ses démarches. Samira lui confie avoir eu des complications lors de son accouchement et qu'elle ne pourra plus avoir d'enfant… - Je vois que tu penses à tout ce qui peut nous séparer. Pourquoi m'en avoir parlé ? lui reproche-t-il. Je commence à penser et même à croire que tu ne veux pas qu'on soit ensemble. La jeune femme secoue la tête. Elle veut être honnête avec lui. Si elle a eu le courage de lui parler de sa fille qu'elle a abandonnée quand elle était jeune, elle devait tout lui dire. Il l'aurait découvert un jour ou l'autre. S'ils doivent se séparer, c'est maintenant. Elle ne veut pas de scène où il lui reprocherait son omission et ni prendre le risque de divorcer. - La vie ne m'a jamais fait de cadeaux. Je ne veux pas me donner de faux espoirs et de fausses joies, dit-elle calmement. J'ai longtemps souffert, mais en te rencontrant, j'ai réappris à sourire, à rire, même si la douleur était toujours là, même si je n'oubliais rien. Le fardeau, je l'ai porté toute seule, toutes ces années. Je peux continuer à le porter. - Samira… - Ecoute, si je me suis ouverte à toi, c'est parce qu'aujourd'hui tu me sembles plus sérieux que jamais. Je ne veux pas de secrets entre nous. Je voulais que tu sois au courant. Après, c'est à toi de décider si tu veux continuer ou pas avec moi. - Ma belle, je suis sérieux avec toi depuis le début, lui dit-il. Tes confidences ne changent rien. J'ai toujours les mêmes sentiments. Tu peux compter sur moi pour te soulager de ton fardeau. Tu n'es plus seule, lui rappelle Houari, en posant la main sur la sienne et en la serrant très fort. La vie t'a donné des coups mais tu es ressortie plus forte de ces épreuves. J'en suis admiratif. Chapeau ! Samira, j'ignore ce que nous réserve l'avenir, mais je sais que je serais toujours là pour toi et avec toi. N'en doute jamais. Samira est si émue qu'elle se met à pleurer. Elle se demande si elle n'est pas en train de rêver. - Si c'est un rêve, je ne veux pas me réveiller, murmure-t-elle. Houari lui pince le dos de la main et rit doucement lorsqu'elle la retire vivement pour frotter l'endroit douloureux. - Mais qu'est-ce qui te prend ? - Je voulais te prouver que tu ne dormais pas et qu'on est bel et bien ensemble, dit-il. - El hamdoullah, murmure-t-elle, en essuyant ses larmes. Je vis un rêve. Si j'arrive à prouver que Radia est ma fille et qu'on peut l'adopter, je serai la femme la plus heureuse sur terre. Je promets de me racheter et de faire le bien autour de moi. - Mais tu le fais depuis que je te connais. En fait, Allah a voulu te récompenser. C'est un miracle si ta fille est dans la même ville que toi. Elle est réapparue au moment où tu as une vie stable. Tu as un travail, un toit sur la tête et un amoureux qui veut ton bonheur. Tu es bénie par Allah. Samira sent son portable vibrer. Elle le cherche dans son sac à main. Son amie Rahima vient de lui envoyer un message. Elle lui demande de passer chez elle demain…
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