Résumé : Sarah se confie davantage à son amie. Elle lui parle de Farid en termes élogieux, mais se désole de ne pas connaître grand-chose sur lui. En fait, elle ne connaissait presque rien de lui. Meriem la taquine : - Peut-être l'a-t-il compris sous cet angle. - Je ne le pense pas, sinon il aurait trouvé le moyen de me l'avouer. - Je vois. Mais apparemment l'occasion ne s'est pas présentée. - Peut-être. Mais s'il avait jugé opportun de me l'avouer, il l'aurait fait. C'est quelqu'un qui n'a pas du tout froid aux yeux. - C'est bien, Sarah. Pour une fois, tu es tombée sur une bonne affaire. Sarah lance un coussin sur la tête de son amie. - Toi alors, tu vois les affaires partout. Les bonnes comme les mauvaises… Je suis sûre d'une chose, Farid n'est pas comme les autres hommes. - Oui. Je l'ai bien compris, Sarah. Cet homme n'est pas comme les autres, car il a réussi à accaparer ton cœur dès le premier jour. Sarah sourit : - Peut-être. Mais jusqu'à ce jour, rien ne me prouve que ce soit réciproque. - Qui vivra verra. Les vacances arrivent à leur fin, et les jeunes filles reprirent le chemin du retour, reposées et heureuses. Sarah reprend son travail et renoue avec sa vie quotidienne. Elle avait dès son retour contacté Farid pour lui raconter son voyage et le remercier encore une fois de l'avoir incitée à sortir de sa coquille. Le voyage en Tunisie lui a fait beaucoup de bien. Quelques jours passèrent. Sarah, n'ayant plus aucune nouvelle de son ami, décide un jour en fin d'après-midi de l'appeler et de l'inviter à prendre un café avec elle. Il accepte et elle en fut heureuse. Rendez-vous fut donc pris et, à l'heure prévue, Farid vint la récupérer. - Comme c'est gentil de répondre à mon invitation, lance Sarah, avant de monter dans la voiture. - Tout le plaisir est pour moi, Sarah. Comme te portes-tu ? - Fort bien… - Tes idées ne sont plus aussi noires qu'auparavant, à ce que je vois. Sarah sourit. - Oui. C'est aussi grâce à toi. Farid la contemple, avant de lancer : - Tu as aussi changé de look, on dirait. - Pas précisément. J'ai juste changé de coiffure. - Cette coupe te va à merveille. Sarah porte la main à ses cheveux. - Je suis contente qu'elle te plaise. - Tout me plaît. Elle rougit un peu, avant de demander : - Qu'est-ce qui te plaît, Farid ? - Tout en toi me plaît, Sarah. Tes yeux, ta bouche, tes cheveux… Tu es une belle jeune femme. Le genre de femme qui ne laisse aucun homme indifférent.
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