Des afficheurs d'annonces en tous genres ne se gênent pas de placarder anarchiquement sur les murs de la ville de Tizi Ouzou en annonçant leurs produits ou leur activité de manière illicite sans être inquiétés le moins du monde par les pouvoirs publics. Pourtant, les nouvelles lois du marché exigent un minimum de retenu tels que les textes réglementaires qui régissent le domaine publicitaire en vigueur dans notre pays depuis quelque temps. En parcourant les rues de la ville de Tizi Ouzou, on s'aperçoit que les murs sont tout le temps squattés par des petits commerçants “hors-la-loi”, notamment les producteurs de cassettes qui inondent les façades donnant sur les grandes rues par des posters de chanteurs à l'occasion des sorties de nouveaux albums. Bien évidemment, nonobstant les trottoirs squattés, eux aussi, par les promoteurs du gain facile, le marché informel ne cesse de s'étendre devant les yeux semi-ouverts des autorités. Cette situation engendre des désagréments regrettables pour les piétons qui sont contraints, à tort ou à raison, de marcher à même la route automobiliste.