Dans un point de presse qu'il a animé, hier, à Oran, au siège du journal El Wasl, le secrétaire général de l'Union nationale libre des enfants de chouhada (Unlec) a fait part de sa volonté de “replacer dans son véritable contexte l'option du projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale”. Selon Lakhdar Bensaïd, il ne saurait y “avoir de référendum sans la prise en charge des personnes victimes de la tragédie nationale”. Pour le transfuge de la Cnec, le projet de charte initié par le président de la République doit “limiter la responsabilité de chaque acteur dans toutes les affaires qui sont entachées d'irrégularités, à commencer par les familles des disparus qui doivent connaître la vérité.” Et de souligner : “Nous ne sommes pas hostiles à la réconciliation nationale, mais nous entendons inscrire notre démarche dans un souci de vérité et de transparence pour que toutes les parties incriminées dans la tragédie nationale soient connues et reconnues”, a estimé le secrétaire général de l'Unlec. B. Ghrissi