Thirga au bout du monde est le titre d'un tout nouveau roman en langue française que vient de signer le cinéaste Ali Mouzaoui aux éditions l'Harmattan dans sa collection Ecritures berbères. L'auteur raconte dans ce livre des faits tirés de réalités vécues hier comme aujourd'hui, lit-on dans la fiche de présentation en page de couverture. Une sorte de rétrospective d'événements historiques résumés par l'auteur en abordant des questions inhérentes à la société kabyle à travers un village kabyle appelé Thirga. À travers ce village de l'Algérie profonde, l'auteur veut mettre en relief n'importe quel autre village, de par la ressemblance de la vie quotidienne des villages de Kabylie, perchés sur les montagnes depuis des siècles. Pour son auteur, Ali Mouzaoui en l'occurrence, réalisateur de cinéma, ce roman qui se veut en quelque sorte une fiction avant d'être un essai historique ou sociologique, pourrait, un jour, être porté à l'écran comme ce fut le cas de La Montagne de Baya, de Azzedine Meddour. En tout cas, dans la majorité des écrits des écrivains cinéastes, de style littéraire soit-il, on décèle une touche et une vision cinématographiques. M. S. B. Thirga au bout du monde, de Ali Mouzaoui, éditions L'Harmattan/Ecritures berbères. Paris 2005.