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"Des révoltes populaires aux déportations" bientôt sur les étals
Sous confinement, l'auteur Mustapha Hadj Ali poursuit son œuvre
Publié dans Liberté le 14 - 05 - 2020

Dans ce troisième opus, l'auteur apportera de nombreuses réponses, notamment au sujet des déportés algériens vers la France coloniale.
Mustapha Hadj Ali, auteur de Les bagnards algériens de Cayenne et Les Algériens en Nouvelle Calédonie, deux ouvrages traitant de la douloureuse histoire des déportés algériens vers Cayenne et la Nouvelle Calédonie, poursuit encore son aventure dans la recherche de ces épisodes d'histoire peu abordés jusque-là. Tout en admettant la difficulté de travailler durant cette période de confinement imposé par la pandémie de coronavirus, cet écrivain affirme n'avoir pas été découragé, au point de mettre ses notes de côté.
"Bien au contraire, j'ai profité au maximum de ce confinement pour écrire la suite de mes deux premiers ouvrages. C'était déjà un projet qui avait mûri dans ma tête. Toutes les notes étaient déjà dans un manuscrit", confie-t-il tout en nous annonçant le titre de son prochain livre : Des révoltes populaires aux déportations. Pour lui, le confinement est, certes, contraignant, mais il a eu aussi ses bienfaits. "Quand on est confinés, l'inspiration est plus dense.
Les idées arrivent les unes après les autres. J'ai passé des journées entières à écrire, à lire, à faire des recherches sur ce sujet et à classer les nouveaux éléments au sujet des déportations.
De nombreux livres d'histoire m'ont été envoyés de Nouvelle Calédonie que j'ai exploités au maximum", poursuit-il non sans assurer que ce troisième ouvrage, qui paraîtra dès que la pandémie sera endiguée, apportera de nombreuses réponses au sujet, notamment, des déportés algériens vers la France coloniale. "Je souhaite que ce virus soit vaincu le plus tôt possible, afin de passer à l'édition de l'ouvrage", a-t-il souhaité, affirmant que les moments de convivialité et les rencontres avec ses lecteurs et ses amis lui manquent beaucoup.
Dans ce troisième ouvrage, notre interlocuteur dit s'être intéressé aux condamnations subies par les récidivistes avant que les déportations vers les départements d'Outre-mer ne soient érigées comme sanctions maximales infligées aux communards de Paris, aux insurgés algériens, aux relégués et aux forçats. En clair, il a élaboré un travail laborieux sur les centres d'internement métropolitains dont beaucoup ignorent l'existence.
Il a cité, entre autres, Saint Paul et Saint Pierre à Sète, le centre de transit de Toulon ou encore le bagne de Calvi en Corse. Il a surtout insisté sur les travaux forcés auxquels étaient soumis les déportés politiques de l'insurrection de l'Emir Abdelkader où il a pu retrouver que deux cents Algériens avaient péri au bagne de la ville de Sète.
"Aujourd'hui encore, il y a une allée baptisée ‘allée des Bédouins'. Ces déportés avaient ouvert cette route du port jusqu'au centre-ville. C'est la preuve qu'ils étaient soumis à des travaux forcés", a conclu l'auteur, révélant que son souhait premier était de visiter ces bagnes et ces prisons, afin d'enrichir ses recherches sur cette période douloureuse.

O. Ghilès


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