Les habitants du bâtiment 7 de la cité La Montagne sollicitent le wali délégué pour intervenir auprès du P/APC de Bourouba afin d'annuler les attributions de parcelles de terrain prélevées sur le trottoir attenant à leur immeuble. Ce terrain, selon la requête, qui était prévu initialement comme espace vert, serait destiné à recevoir des locaux commerciaux dont cinq sont déjà réalisés alors que trois sont en cours de réalisation. Les citoyens dénoncent avec la plus grande fermeté la réalisation de ces locaux commerciaux qu'ils accusent d'être, une fois ouverts, une source de nuisance. “Ces constructions réalisées dans une anarchie totale sur le plan de la disposition, l'esthétique ou l'hygiène environnementale, ne font qu'accentuer le misérabilisme qui caractérise notre cité”, écrivent-ils. Ils reprochent à l'APC d'avoir opéré un véritable squatt de cet espace public bafouant la mission principale qui est celle de préserver les acquis et le bien-être des citoyens. “Cette opération ne répond même pas à des impératifs sociaux lesquels, s'il en était ainsi, auraient nécessité la mise en place d'un programme cohérent qui établirait des règles d'attribution ou de cession. Nous considérons que nous sommes les premières victimes de cette décision par les désagréments qu'elle nous cause (nuisances sonores, insalubrité… etc.) sans parler des altercations avec les propriétaires des locaux”, soulignent-ils. Ils invitent le wali délégué à venir sur le terrain en question en lui demandant de faire aménager un jardin public qui serait d'un grand intérêt pour les vieux retraités qui se réunissent quotidiennement sur les lieux, à même le sol, et aussi pour les enfants qui ne trouvent pas l'espace qu'il faut pour s'épanouir.