L'histoire de la parcelle de terrain située au niveau du rural 3 à Khraicia perdure et, avec elle, l'angoisse des habitants qui voient dans le silence du maire à l'égard de leur problème une complicité qui ne dit pas son nom. Sinon comment expliquer cette dérobade affichée du premier magistrat de la commune face à une affaire dont il reste le seul à prendre la bonne décision à savoir rendre à ladite parcelle sa vocation initiale d'espace vert. Les citoyens s'interrogent sur la position de l'élu et ne cachent pas leurs inquiétudes quant aux développements que risque de prendre cette affaire. De ce fait ils réitèrent le contenu de la requête du 2 mai dernier, adressée au wali d'Alger en expliquant que “l'APC n'a pas respecté les conditions de plans de masse et donc a lésé les propriétaires dans leurs droits en attribuant l'espace vert à des gens, sans aucun droit”. Pour rappel, l'espace en question se trouve en bordure de la route de Douéra, concerné particulièrement par un grand projet d'élargissement devant lui donner un caractère de route nationale de niveau stratégique. Aujourd'hui, ce projet patine et risque à cause de la raison évoquée d'être sérieusement modifié. La largeur de la route initialement prévue par le projet était de 36 mètres. “Elle ne dépassera pas 20 m en cas d'occupation dudit espace par les constructions”, nous dit-on. À moins que les services de Amar Ghoul s'imposent. Les propriétaires du lotissement Rural 3 préfèrent s'en remettre pour le moment au wali délégué de Draria qu'ils sollicitent pour régler ce problème. “Nous serons obligés, le cas échéant, de recourir à un sit-in en guise de protestation contre le mutisme des autorités locales”, disent-ils. A. F.