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En demi-teinte
L'ABSENCE DES TRANSPORTS PLOMBE LA REPRISE DES ACTIVITES ECONOMIQUES
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2020

L'activité commerciale a été très timide au lendemain de la décision du gouvernement de procéder à un déconfinement partiel en autorisant certains commerces à rouvrir.
S'ils ont éprouvé du soulagement en rouvrant enfin leurs boutiques après près de trois mois d'une fermeture fort éprouvante pour nombre d'entre eux pour cause de confinement imposé par les autorités, des commerçants d'Alger-Centre ne débordent pas toutefois de joie et restent très mesurés. C'est que la reprise de l'activité commerciale a été très timide au lendemain de la décision du gouvernement de procéder à un déconfinement partiel en autorisant certains commerces à rouvrir.
Pour cause, la peur de choper le virus qui tétanise encore nombre d'Algérois qui ne sont pas très nombreux à sortir dehors, mais aussi l'arrêt des transports qui empêche les clients de se déplacer dans les lieux commerçants. Hier, la rue Larbi-Ben M'hidi, une des principales artères commerciales d'Alger-Centre, était loin d'être grouillante comme cela a été toujours le cas avant la pandémie.
Certes, la circulation automobile a été plus ou moins importante mais le grand boulevard n'a pas encore retrouvé sa mine joyeuse et bigarrée. Peu de passants et beaucoup de commerces ont fermé rideau. Même morosité du côté de la rue Tanger, à un petit pas d'ici, d'habitude très fourmillante durant la journée. Autres temps, autres mœurs ! Les stigmates de la pandémie sont toujours là et cela n'est pas fait pour plaire aux commerçants qui venaient à peine de rouvrir leurs restos même s'ils sont plus au moins satisfaits de retrouver leur clientèle.
"C'est un grand soulagement après trois mois de cessation d'activité. Nous avons trois travailleurs et nous étions obligés de les payer malgré la fermeture", s'est félicité Hakim, fils du propriétaire de la pizzeria "Chez-nous", boulevard Zighoud-Youcef. Il se plaint toutefois de la reprise "très timide", à ses yeux, de l'activité mais aussi des consignes "très strictes" données par les autorités. Même soulagement chez Raouf, vendeur au magasin Brandt, toujours boulevard Zighoud-Youcef.
"Après trois mois de confinement et de souffrance, on est très content de rouvrir", s'est-il réjoui, tout en restant circonspect sur la bonne reprise de l'activité. "Ça va un peu. Les gens viennent mais pas comme avant", a-t-il lâché. Ici, les mesures de sécurité sont bien respectées : moquette javélisée à l'entrée, gel désinfectant pour les clients et masque obligatoire et pas plus de trois personnes à l'intérieur du magasin.
Une affiche énumérant les gestes à observer est plaquée à la porte d'entrée. Les mêmes dispositions hygiéniques sont prises par la célèbre librairie du Tiers-Monde, à la rue Larbi-Ben M'hidi. Mais le gérant de ce haut lieu de culture, Abderrahmane Ali Bey, le visage mangé par une barbe de plusieurs semaines sous sa bavette, ne cache pas son pessimisme. "En temps normal déjà, les choses n'allaient pas comme on le souhaitait. Avec le confinement, cela a empiré.
On a ouvert, parce qu'il faut le faire. Sans plus. Si on n'est pas adossé à une entreprise (Casbah Editions), on aurait peut-être mis la clé sous le paillasson", maugréait-il. Qu'en est-il de la reprise ? "Çà reprend timidement. Ce n'est pas le grand public", a soutenu M. Ali Bey. Ce qui semble l'avoir affecté au plus haut point, c'est le fait que "personne ne se préoccupe de ce métier". "On parle de tout sauf du livre.
Durant cette période, je n'ai pas entendu un seul responsable prononcer le mot livre ou librairie", rageait-il. Autre "mécontent'' de ce déconfinement partiel : Mohamed, le "gérant'' du magasin des articles et vêtements de sport de la rue Ahmed-Chaïb (ex-Tanger) est allé jusqu'à qualifier la reprise de "cauchemardesque", en ne s'expliquant pas comment les autorités n'ont pas pensé au transport des travailleurs ni où ils doivent manger en reprenant le travail. "Moi j'habite à Kouba, comment dois-je me rendre ici à Alger-Centre ?
À pied ? Et les diabétiques comme moi où doivent-ils manger avec la fermeture des restaurants ?", s'est-il interrogé, non sans montrer sa gratitude pour son patron qui non seulement lui a assuré son transport et sa pitance mais aussi les salaires des trois mois de confinement. La reprise de l'activité ? "Elle est très timide. Avec la crise économique actuelle, il faut au moins 6 mois, voire une année, pour qu'il y ait une vraie reprise", a-t-il soutenu.
Le même problème de transport se pose, notamment pour les travailleurs vivant en dehors d'Alger-Centre et à l'intérieur du pays, à l'image de Brahim, le gérant de la pizzeria "La belle étoile", en face de l'Emir-Abdelkader. "La reprise est difficile car il n'y pas de transport. La capitale est vide car une grande partie de ses habitants vivent dehors", a-t-il expliqué, en déplorant la baisse de l'activité commerciale bien avant le confinement.

Arab CHIH

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