Dans l'attente d'une décision des membres du conseil d'administration de la société sportive par actions qui chapeaute l'équipe professionnelle, Cherif El-Ouazzani saura, aujourd'hui, de quoi sera fait son avenir en tant que premier responsable du Mouloudia d'Oran. Avec des prérogatives gelées et un pouvoir au frigo, l'actuel patron du MCO espère qu'au moins quatre membres du conseil d'administration de la SSPA "mettraient l'intérêt du club au-dessus de toute autre considération et prolongeraient (son) mandat" qui a, pour rappel, pris fin il y a dix jours de cela. Pour ce faire, un actionnaire et proche collaborateur de Si Tahar, connu pour sa "neutralité" dans tous les conflits qui ont ébranlé la bâtisse mouloudéenne ces dix dernières années a entamé hier une "campagne de sensibilisation" auprès des "membres ciblées". Sa mission : convaincre les deux anciens présidents et membres du conseil d'administration que sont Youssef Djebbari et Tayeb Mehiaoui d'apposer leurs signatures en bas d'une nouvelle décision en faveur de Cherif El-Ouazzani. Si Djebbari et Mehiaoui acceptaient de signer et de prolonger, ainsi, le mandat de l'actuelle direction, le OK à obtenir des deux autres actionnaires sollicités, à savoir Kheireddine Chorfi et Nasreddine Bessedjrari ne sera que simple formalité. Lui aussi actionnaire à part entière, Habib Benmimoun, se joindrait dès lors au quatuor sus-mentionné pour apporter une caution supplémentaire et plaider la cause de l'actuelle direction (dont il fait partie). Avec quatre émargements de membres du CA, cette nouvelle décision permettrait alors à Cherif El-Ouazzani de recouvrer "le" pouvoir jusqu'à la fin de l'année civile en cours. Deux autres options restent possibles et envisageables : "laisser" Tahar au pouvoir jusqu'à la tenue d'une assemblée générale qui élirait un président du conseil d'administration ou le "mandater" jusqu'à l'arrivée (annoncée mais pas encore officiellement confirmée) d'une société étatique qui reprendrait alors la SSPA-MCO.