L'association Essalem pour la solidarité avec les personnes handicapées (15, rue Garidi à Kouba) lance un appel au ministre de la justice sollicitant son intervention pour annuler une décision d'expulsion prononcée arbitrairement. Le président d'honneur, Soualah Kamel, explique que son association a bénéficié d'un local cédé gratuitement par B. H. que lui-même avait hérité grâce à un désistement de la mouhafada FLN, comme l'atteste le document signé par le président de la commission des finances en date du 04/01/1994. Cependant, B. H. constate quelque temps après qu'il n'est pas le seul acquéreur du local en question bien qu'étant à jour en matière de loyer avec l'Opgi d'Hussein Dey (document en notre possession établi le 23/08/2004). Une autre personne, en faisant prévaloir des droits sur le local, a actionné une affaire en justice dont le jugement, du 22/06/2002 prononcé par contumace, ordonne l'annulation du contrat de location entre l'Opgi et B. H. et l'expulsion de ce dernier. En date du 22/12/2004, une décision émanant du tribunal d'Hussein Dey ordonne l'arrêt des mesures prononcées, appuyé le 28/02/2005 annulant le jugement du 22/06/2002 prononcé par contumace. Quelque temps après, il est surpris par un arrêt prononçant l'application du jugement du 22/06/2002 alors que ce dernier a été annulé par décision du 28/02/2005. Depuis le 04/09/2005, le plaignant fait face à une décision d'expulsion qu'il n'arrive pas à expliquer alors qu'il est en possession de tous les documents prouvant ses droits sur ce local. Une chose est certaine, c'est que l'association Essalem risque de ne plus servir les handicapés. A. F.