Les Afghans et Afghanes ont commencé à voter hier matin pour élire leur Parlement, pour la première fois depuis 1969, avec une affluence moyenne aux premières heures d'un scrutin émaillé de nouvelles violences à Kaboul et dans le sud et le sud-est du pays. Quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote à 06h (01h30 GMT), un soldat français des forces spéciales a été tué par l'explosion d'une bombe dans le sud afghan, a annoncé l'état-major des armées à Paris. Deux policiers et quatre talibans ont également été tués lors d'attaques d'un poste de sécurité et d'un bureau de vote, également dans le Sud. Dans le cadre des élections législatives de ce week-end, les soldats effectuent de nombreuses patrouilles visant à sécuriser la zone dont ils ont la charge, a expliqué l'état-major français. Dans la matinée, une roquette a frappé un hangar des Nations unies à la périphérie de Kaboul, faisant un blessé léger parmi les employés afghans. Près de 12,5 millions d'Afghans et d'Afghanes de plus de 18 ans sont appelés à élire parmi 5 770 candidats leurs représentants à une Assemblée nationale (Wolesi Jirga, 249 sièges) et dans 34 conseils provinciaux (420 sièges), pour la première fois depuis 1969. Les premiers résultats devraient être connus vers le 10 octobre, les résultats définitifs étant prévus le 22 octobre, après l'examen d'éventuelles plaintes.