Alors que le procès de trois hirakistes a été reporté au 8 septembre prochain, sur les 11 autres en garde à vue depuis le 21 août — date de leur interpellation par les services de sécurité —, qui s'apprêtaient à organiser la marche du Hirak, trois d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt avant-hier après-midi, après leur comparution devant le procureur près le tribunal de la même ville. Il s'agit de Seïfeddine Raïs, de Djamel Bahri et d'Ahmed Ben Alia. Leur procès, a-t-on appris, est renvoyé au 31 du mois en cours. Tandis que pour le reste de ces détenus d'opinion, à savoir Hichem Kihel, Mokhtar Bahri, Walid Elhamel, Tarek Zekiri, Anouar Ben Zkara, Anouar Zid, Youcef Belhouchet et Abdesamad Amari, quatre ont été placés sous contrôle judiciaire et quatre autres ont été relaxés. Quant à Hocine Aloui, présenté hier, il a vu, lui aussi, son procès renvoyé au 8 septembre prochain. Il avait été arrêté le 24 avril dernier et placé sous mandat de dépôt après sa comparution devant le procureur, deux jours après, avant de bénéficier d'une remise en liberté provisoire la semaine dernière. De nombreux chefs d'inculpation pèsent sur lui, entre autres "atteinte à la personne du président de la République et outrage à corps constitués" pour lesquels il sera jugé, et ce, après le report du verdict qui devait avoir lieu le 18 du mois courant. Renvoi également à la même date du procès d'Ali Rabhi et d'Okba Mouaouka, arrêtés respectivement le 16 mars et le 31 du même mois. Après une remise en liberté provisoire dont ils ont bénéficié à la suite de la requalification des faits, le verdict les concernant sera, en effet, prononcé le 8 septembre, a-t-on appris.