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De hauts cadres de l'Etat passent à la barre
Poursuite des auditions des accusés dans le procès des Kouninef
Publié dans Liberté le 12 - 09 - 2020

Le procès des accusés dans l'affaire des frères Kouninef s'est poursuivi, jeudi, au tribunal de Sidi M'hamed d'Alger.
Après les trois principaux accusés dans l'affaire, c'est au tour des prévenus en liberté de répondre aux questions de la juge qui a interrogé les hauts cadres des ministères accusés d'"octroi d'indus avantages" aux Kouninef. Lhadj Belkhettab, ancien secrétaire général du ministère des Ressources en eau, a nié toutes les accusations portées contre lui, expliquant que le SG n'a pas de prérogative pour décider de l'octroi de tels projets.
Il a informé que certains projets ont été conclus avec KouGC suivant la procédure de gré à gré simple, expliquant que le recours à cette formule était "dicté par le caractère urgent du projet", citant l'alimentation de certaines communes de la wilaya de Béchar, Kenadsa et Abadla, entre autres, en eau potable à travers une station d'épuration.
Il a, également, ajouté que le projet a eu l'aval du Premier ministère qui a donné son accord après une correspondance du ministre. Il a, par ailleurs, informé que le groupe KouGC a "remporté" un marché auprès de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) en 2018, après un avis d'appel d'offres restreint pour la mise sur pied d'une station de pompage à Béchar, mais, un an plus tard, le projet n'était toujours pas réalisé, d'où la résiliation du contrat entre les deux parties.
Interrogé par la juge sur le pourquoi de ce retard pour cause de financement, M. Belkhettab a expliqué que cela dépendait plutôt du ministère des Finances et non de celui des Ressources en eau. Hassiba Mokraoui, ancienne directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref), est également accusée dans la même affaire.
Elle fait face à plusieurs accusations, notamment la "mauvaise utilisation de la fonction, l'octroi d'indus avantages à autrui, la passation de marchés en violation de la loi en vigueur...". Récusant tous les griefs retenus contre elle, Hassiba Mokraoui a souligné que les projets du groupe KouGC répondaient tous à la réglementation. Ainsi, elle a rappelé que le gouvernement avait décidé de créer 30 nouvelles zones industrielles avant de revoir le nombre à la hausse pour atteindre 42.
Le juge précise, à ce propos, que le FNI a mis "des sommes colossales pour la réalisation". Mme Mokraoui enchaîne que "ces décisions ont été prises par un Conseil des ministres et que l'Aniref ne fait que suivre les projets". Hassane Hamouche, ancien DG de l'Aniref, est également accusé dans cette affaire. Il a expliqué devant la juge qu'à son arrivée à la tête de l'agence, les projets avaient déjà été lancés.
À rappeler que mercredi en début de soirée, ce sont Abdelkader-Karim et Tarik-Noah qui ont été appelés à la barre. Niant toutes les accusations portées contre eux, les frères Kouninef ont fini par reconnaître qu'ils ne détiennent aucun bien immobilier en Algérie, préférant ainsi louer des villas à coups de millions de dinars mensuels.
Ces affirmations des Kouninef ont fait dire à plus d'un que "les Kouninef voyaient en Algérie un pays pour ramasser de l'argent, mais jamais un pays de résidence". Un avocat, pourtant de la défense, a expliqué que les Kouninef "n'ont pas de pied à terre en Algérie pour la simple et unique raison qu'hormis les affaires, rien ne les lie à cette terre".
À noter que le procès se poursuivra aujourd'hui. Le réquisitoire est attendu après l'audition des 45 personnes morales impliquées dans cette affaire. En détention depuis le 18 avril 2019, Réda, Abdelkader-Karim et Tarek-Noah Kouninef font l'objet de lourdes accusations.
Ils font face à des chefs d'inculpation de "trafic d'influence", de "détournement de foncier et de concessions" et de "non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics". Ils sont également accusés de "blanchiment d'argent", de "transfert illicite de devises à l'étranger", d'"obtention de marchés publics et de crédits bancaires en violation de la réglementation" et de "financement occulte de la campagne électorale".

Mohamed MOULOUDJ


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