La facture des services importés dans plusieurs secteurs s'élève à 12 milliards de dollars par an, a indiqué hier le ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. S'exprimant à l'ouverture des travaux du colloque national sur "l'exportation dans le secteur des travaux publics", le ministre a déclaré que l'orientation vers une nouvelle économie doit reposer sur la réduction de la dépendance de l'étranger dans les différents domaines, y compris les services. Le secteur s'attelle à revoir "le plus tôt possible" une série de mesures et de textes de loi encadrant les activités d'exportation dans le secteur des travaux publics, a-t-il fait savoir. "La Banque d'Algérie s'attelle de son côté à revoir le système régissant la politique de change pour qu'elle favorise l'exportation", a-t-il poursuivi. "Il est temps pour que l'Algérie se fraye une place dans les marchés extérieurs", a-t-il soutenu.