La sûreté de la wilaya d'Alger a décidé, ces derniers temps, de mener une lutte sans merci contre la criminalité qui a pris de l'ampleur à travers beaucoup de quartiers de la capitale. C'est ce qu'a rappelé hier, dans un point de presse organisé par la cellule de communication, l'officier Tahar Guettouche de la division Centre de la police judiciaire. Au sommaire, trois affaires d'homicide, une affaire de vol de voiture ainsi qu'une quatrième affaire de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort ont été traitées. L'officier devait rappeler que la campagne de lutte contre la criminalité, qui devra se poursuivre dans la capitale pendant plusieurs mois, a permis de procéder à l'arrestation de 156 personnes dont 39 femmes et 6 mineures, dont une jeune fille de 15 ans qui a été reprise par ses parents après une longue fugue. Parmi les 39 femmes, 6 ont été mises sous mandat de dépôt pour racolage sur la voie publique, incitation de mineure à la débauche, détention et usage de stupéfiants. 13 Africains de différentes nationalités ont été également présentés devant les tribunaux de Bir Mourad-Raïs, Sidi M'hamed, et Hussein Dey pour faux et usage de faux, usurpation d'identité et immigration clandestine. Un Algérien activement recherché a été également écroué. L'affaire qui a le plus marqué l'intervention de l'officier est liée à un matricide où un jeune de 23 ans, D. M., est le principal impliqué. L'affaire remonte à la nuit du 6 septembre au 52, rue Didouche-Mourad, quand, selon les éléments de l'enquête, le jeune mis en cause s'en prend à sa mère L. F. (52 ans) à la suite d'une violente dispute. Des cris et puis plus rien. Le forfait venait d'être commis en quelques minutes. La police alertée par des voisins ne pouvait que constater l'horreur sur place. Le cadavre de la bonne femme gisant dans une mare de sang était transpercé de plusieurs coups de couteau. Si le meurtrier a été arrêté et présenté devant le procureur de la République le 10 septembre et placé sous mandat de dépôt, on ne saura toutefois rien du mobile du crime. L'auteur se contentera, selon la police, de reconnaître l'acte commis. Sans plus. Parallèlement, le conférencier citera trois autres affaires qui ont été élucidées. Ali Fares