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Le choix des délégués au dialogue libyen contesté
Il a débuté hier sous l'égide de l'ONU
Publié dans Liberté le 27 - 10 - 2020

Les rivalités politiques et tribales minent le dialogue inter-libyen qui a débuté hier par visioconférence. La multiplication des acteurs impliqués dans la crise libyenne complique davantage la situation.
La liste des représentants choisie par la Mission d'appui de l'ONU à la Libye (Manul) pour participer au dialogue interlibyen de Tunis, qui a débuté hier virtuellement, fait l'objet de violentes critiques de la part d'une partie des acteurs politiques, militaires et tribaux dans ce pays, ont rapporté les médias locaux. "Nous rejetons cette liste qui a été publiée pour la première fois par le bureau (du procureur général) au lieu de (la mission de l'ONU).
Nous demandons à ce dernier de changer sa liste et de choisir qui représente le peuple et les villes, loin du favoritisme, même si cela s'est fait par un référendum du peuple lui-même", lit-on dans le communiqué publié dimanche soir par la puissante milice la Force de protection de Tripoli sur sa page facebook. Par cette milice, la liste de la représentante spéciale par intérim du SG de l'ONU en Libye, Stephanie Williams, ne contient pas de représentants de la région ouest du pays, y compris Tripoli, rejetant de fait ce dialogue.
C'est le cas aussi des responsables de la communauté targuie du sud-ouest du pays qui crient à leur marginalisation par la Manul. Le Conseil supérieur des tribus touareg a indiqué hier que l'exclusion d'"une composante authentique" comme les Touareg, les régions du Ghat et d'autres est un "préjugé et (une) marginalisation", exprimant son espoir que "l'exclusion ne sera pas une exclusion intentionnelle d'une composante originale du peuple libyen, ce qui contredit ce qu'a déclaré la cheffe de mission par intérim, Stephanie Williams", par rapport au principe d'inclusivité de cet important dialogue inter-libyen.
L'ancien président du Haut conseil d'Etat, Abderrahmane Souihli, conteste lui aussi le choix de certains délégués à ce dialogue, dont les réunions directes débuteront le 9 novembre prochain à Tunis. Pourtant, dès l'annonce de la tenue de ce dialogue par l'ONU, Mme Williams a expliqué que le choix des représentants libyens obéit à certains critères, dont l'interdiction à ces derniers de prétendre à des postes gouvernementaux. Leur mission consiste en effet à aboutir à une nouvelle feuille de route politique pour sortir le pays de la guerre civile qui dure depuis neuf ans.
Les participants à ce dialogue "inclusif" ont été sélectionnés "sur le principe d'une représentation équitable sur le plan géographique, ethnique, politique, tribal et social", a précisé la Manul. Au nombre de 75 selon l'ONU, ils ne comptent pas de hauts dirigeants. Parmi eux, des membres des deux Parlements rivaux ainsi que des militants de la société civile, dont des femmes comme les avocates Elham Saudi et Amal Bugaighis.
Plongée dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi tué en 2011 lors d'une révolte populaire, la Libye est déchirée aujourd'hui entre deux autorités rivales : le Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est, soutenu par une partie du Parlement élu.

Lyès Menacer


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