Le wali de Béjaïa, Ahmed Maâbed, vient de suspendre le président de l'APC de Tichy, Hamid Aïssani. La Fédération du FFS à Béjaïa n'a pas tardé à réagir à cette suspension, jugée "arbitraire" et évoque même "un abus de pouvoir". Interrogée, sur cette décision, l'attachée de presse du wali, Mme Ziani, a indiqué que le chef de l'exécutif a agi conformément à la réglementation en vigueur, à savoir la loi n°11-10 du 22 juin 2011 relative à la commune. Le coordinateur fédéral de Béjaïa, Barkat Bachir, ne l'entend pas de cette oreille. "Le wali vient de le suspendre de ses activités d'élu et de président d'APC de Tichy sous prétexte qu'il fait l'objet de poursuites judiciaires. Faux !", s'est-il écrié, avant d'assurer que "le maire de Tichy ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire justifiant cette suspension". Selon lui, cette décision "arbitraire", aurait été prise "sur la base d'un dossier monté de toutes pièces". M. Barkat est allé jusqu'à l'assimiler à "un abus de pouvoir" et à "une violation flagrante de la loi". Aussi, la fédération du FFS de Béjaïa a rejeté cette décision et a apporté son soutien indéfectible à Hamid Aïssani, en l'assurant de sa solidarité active.