Le rythme des travaux de finition au niveau des deux bretelles d'accès PK 22 et PK 32 à la pénétrante autoroutière de Béjaïa s'accélère. L'enjeu : une fois ces deux passages livrés au niveau du village agricole de Fenaïa-Ilmaten, on s'achemine vers l'ouverture du tronçon de 10 km rejoignant El-Kseur. C'est autant de kilomètres gagnés pour les usagers de la RN26, qui souffrent des bouchons qui commencent parfois bien avant l'entrée de la ville de Sidi-Aïch. C'est certainement pour cette raison que le chef de l'exécutif, Ahmed Maâbed, a multiplié les visites, ces dernières semaines, pour superviser les travaux de finition du tronçon PK 22 au PK 32, sachant que sur le tronçon de 10 km, "les travaux sont achevés à 100%", avait-il déclaré en septembre dernier. Le chef de l'exécutif semble décidé à relever le défi de livrer une bonne partie de ce projet de la pénétrante autoroutière, qui en est à sa septième année, tout en faisant face à la pandémie de coronavirus, qui sévit dangereusement dans la wilaya. Pour rappel, avant le lancement des travaux de réalisation des bretelles d'accès au niveau du village agricole de Fenaïa-Ilmaten, il a fallu franchir un grand écueil : la levée de l'opposition des exploitants agricoles qui a duré deux ans, avant que ces derniers ne reviennent à de meilleurs sentiments, après que le wali de Béjaïa s'est engagé à ce que "leurs intérêts soient sauvegardés". Et avec la cadence des travaux engagés au niveau des deux bretelles d'accès, l'ouverture de ce tronçon sur 10 km ne devrait plus tarder. Il sera mis en circulation, dans un premier temps, uniquement pour les poids légers. "On ne va pas attendre la fin des travaux au niveau de toute la pénétrante. Dès que les travaux de réalisation des deux bretelles d'accès seront terminés, on va les ouvrir aussi", avait déclaré le wali de Béjaïa. Pour ce dernier, "c'est cette pandémie de Covid-19 qui a véritablement retardé le rythme du travail de quelques mois". "Cette deuxième vague, jugée plus dangereuse, ne manquera pas de retarder davantage les travaux. On craint surtout que les entreprises en charge des travaux, la chinoise ERCC et l'entreprise publique Sapta, ne soient impactées à nouveau par ce retour à la case confinement, alors qu'elles avaient renforcé leurs équipes les mois derniers", a lâché le wali, qui a indiqué que le retour des rapatriés pour renforcer les chantiers semble compromis.