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L' éternelle blessure
20e partie
Publié dans Liberté le 07 - 01 - 2021

Résumé : Anissa prend son affectation et quitte l'académie. Hamid, l'agent civil, la conduit chez Nedjmeddine. Il se permet de parler du noble métier d'enseignante et lui conseille de porter le foulard. Quand elle rejoint Nedjmeddine, elle lui rapporte la conversation. Si elle doit porter le foulard, ce sera par conviction religieuse. Nedjmeddine avoue qu'il avait l'intention de lui en parler.
-Ecoute, les femmes sont exposées aux harcèlements, aux agressions. Ce serait pour t'en préserver, dit-il. Tu es jeune et très belle. Anissa, je ne serais pas toujours là pour te protéger.
-Nedjmeddine, après la mauvaise nuit d'hier, je me passerais volontiers de ce genre de discours. Je ne porte pas de mini-jupe et de décolleté que je sache, et mon maquillage n'est pas criard.
-Tu es si belle que tu n'as pas besoin de ces artifices. Mais on ne doit pas ignorer que... que certains groupes écument les villes, les villages, pour imposer le voile aux jeunes filles ou femmes qui sortent étudier ou travailler.
-Bientôt, on va nous interdire de sortir. Nedjmeddine, je refuse de le porter, l'avertit-elle. Lorsque je le mettrais, ce sera par conviction religieuse.
-Tu te mettras en danger, dit Nedjmeddine. Je ne pourrais pas toujours être là pour t'accompagner.
-Ah non ! Ecoute... Si c'est vraiment dangereux, pourquoi rester ici ? On s'installe à Oran. Je serais proche de ma famille et en sécurité. Même si le pays passe par une sale période, à Oran, on est libre. Tout comme à Alger, Annaba... Personne ne pourra me forcer. Nedjmeddine, nous risquons de nous fâcher si tu insistes.
-Anissa, je n'ai aucune envie de me quereller avec toi. Tu feras comme tu veux. Je pense que tu changeras d'avis quand tu seras sur le terrain.
-Je n'avais pas le moral et là, tu en rajoutes une couche. Je ne supporterais pas cette oppression, l'avertit-elle. Je vais rentrer demain. Nedjmeddine... J'ai peur. En fait, j'avais peur pour toi que tu tombes sur eux et maintenant, je réalise que...
-Quoi ?
-Je ne sais plus... J'ai besoin de souffler, raccompagne-moi à la pension, lui demande-t-elle. J'ai besoin d'être seule, je dois réfléchir. J'étais venue avec des rêves plein la tête et j'atterris direct dans une guerre.
-En général, on réfléchit avant de prendre une décision, dit Nedjmeddine. On est mariés à la mairie, tu viens d'avoir un poste ici, et maintenant, tu veux réfléchir ? On fera comme tu veux, peut-être que tu as raison. On s'est précipités. Tu devrais rentrer à Oran. Si tu as besoin de temps pour y voir plus clair dans tes sentiments, dans tes aspirations, prends-le.
Anissa secoue la tête.
-Je t'ai aimé dès le premier instant, je ne regrette pas de m'être mariée avec toi, affirme-t-elle. Mais on sera heureux, ailleurs, en sécurité.
Nedjmeddine soupire.
-Je ne peux pas abandonner ma carrière. Ne parle pas de changer de métier ni même de partir ailleurs. Je quitterais Chlef quand ils me muteront. J'accomplirais mes devoirs jusqu'à ma dernière heure. Si tu veux rentrer à Oran, je demande à Hamid de t'y emmener.
-Non, je rentrerais toute seule en taxi ou par bus, décide-t-elle. Je vais récupérer mes affaires. Je t'appellerais, promet-elle. Je pars en laissant mon cœur, ici. N'en doute jamais.
Nedjmeddine hausse les épaules. Il n'insiste pas. Il peut comprendre ses peurs. Il l'emmène chez Nadia et attend qu'elle récupère ses affaires avant de la déposer à la gare routière.
-Appelle moi quand tu arrives.
-Promis ! Sois prudent, lui conseille-t-elle. Je te veux vivant.

(À SUIVRE)
T. M.
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