Durant la saison estivale, on a assisté, impuissants, au niveau de la daïra des Ouacifs, à une vague sans précédent d'actes délictueux où l'usage des armes blanches a fait office d'argument et dont l'un a malheureusement coûté la vie à un vieil homme, comme déjà rapporté dans une de nos précédentes éditions. Cet homme de quatre-vingts ans s'est vu assainir des coups de hache au niveau du visage et de l'abdomen. Quelques jours plus tard, trois bagarres, lors desquelles les jeunes protagonistes ont fait usage de couteaux, ont failli faire mouche puisque trois blessés dont un assez grièvement — car touché près du cœur — ont été enregistrés. Le jour de la tenue du traditionnel marché hebdomadaire (mercredi), une quatrième rixe a eu lieu au beau milieu du chef-lieu de daïra, et elle a mis aux prises deux grands frères qui ont préféré régler leur différend familial publiquement. L'un d'eux a porté des coups de couteau à son frangin au bas de l'abdomen lesquels, heureusement, n'ont provoqué que des blessures sans danger. Ces actes délictueux qui ont défrayé la chronique locale s'ajoutent aux autres actes tout aussi délictueux relevant du banditisme, pour les uns, et d'atteinte à la pudeur, pour les autres. Deux locaux commerciaux, situés l'un en face de l'autre au chef-lieu ont été, en effet, l'objet d'une visite particulière puisqu'ils ont été cambriolés avec, cependant, un butin plus important emporté au niveau de l'un d'eux, une boucherie. Un fourgon de transport de voyageurs appartenant à un particulier d'Ath Yenni a été retrouvé au beau milieu de la chaussée, à hauteur de la cité des 187-Logements, à la sortie du chef-lieu de daïra, en allant vers la commune voisine d'Aït Toudert. Pour rappel, de similaires cambriolages ont été, par le passé, enregistrés à Ouacifs-centre et même dans certains villages avant d'enregistrer un net recul suite à la vigilance citoyenne avant que cette dernière ne baisse quelque peu pour que ce terrible phénomène rebondisse de plus belle. D'autre part, deux actes, contre-nature, dont l'un accompli dans un lieu de culte, ont été commis des enfants. Assirem K.