Le verdict dans le procès des 22 hirakistes arrêtés le 19 juin 2020, à Béjaïa, a été renvoyé, hier, par le tribunal correctionnel de la même ville, au 16 février, alors que l'affaire de l'ancien policier ayant rejoint le Hirak, Zahir Moulaoui, a été reporté au 16 mars prochain. À noter que sur les 22 manifestants poursuivis pour "attroupement non armé", seuls 16 mis en cause se sont présentés hier à la barre. À l'issue des audiences, le procureur de la République a requis 6 mois de prison ferme à l'encontre des 16 prévenus présents au procès, et un an de prison ferme contre les six autres inculpés, jugés par défaut. Pour leur part, les avocats de la défense ont plaidé l'acquittement de l'ensemble des mis en cause, en raison de "l'absence de preuves", comme le soutient Me Lydia Louanouci. Par ailleurs, la même juridiction de première instance a renvoyé, hier, le procès de l'activiste Zahir Moulaoui à l'audience du 16 mars prochain, à la demande des avocats de la défense. "Nous avons formulé une demande de report du procès, afin de mieux nous enquérir du dossier", nous a fait savoir Me Mourad Zenati, à sa sortie, hier, du tribunal de Béjaïa. À signaler, enfin, que la cour d'appel de Béjaïa devra statuer, aujourd'hui, sur l'affaire du jeune hirakiste d'Aokas, Karim Djidjeli, poursuivi pour "atteinte à la personne du président de la République". Le mis en cause avait été condamné en première instance, le dimanche 30 août 2020, à 100 000 DA d'amende. KAMAL OUHNIA