La vaccination se déroule au service de médecine interne, avec la mobilisation d'une équipe d'agents vaccinateurs composée de "5 médecins, 3 paramédicaux, 2 secrétaires administratifs, le tout sous la conduite du Pr Medjane Rabia, spécialiste en médecine du travail. La seconde phase de la vaccination anti-Covid-19 a été lancée, mardi 23 février, à l'établissement hospitalier 1er-Novembre d'Oran, 21 jours après l'exécution de la première étape. La même organisation a ainsi été mise en place pour permettre aux personnels soignants prioritaires, soit les 169 agents ayant reçu leur première injection le 2 février, de pouvoir bénéficier de la seconde dose, selon le protocole inhérent au vaccin Spoutnik-V. La vaccination se déroule au service de médecine interne, avec la mobilisation d'une équipe d'agents vaccinateurs composée de "5 médecins, 3 paramédicaux, 2 secrétaires administratifs, le tout sous la conduite du Pr Medjane Rabia, spécialiste en médecine du travail qui a assuré la formation de son équipe sur la maîtrise des aspects et des techniques de vaccination anti-Covid-19", a-t-on appris de la cellule de communication de l'EHU. Durant la matinée de mardi 23 février, une trentaine de membres du personnel de l'EHU avaient reçu leur seconde injection. Afin de faire face à toute éventualité et éviter un gaspillage des doses de vaccin, l'EHU 1er-Novembre a prévu une liste d'attente de personnes devant être vaccinées en remplacement de ceux ou celles qui auraient un empêchement ou pouvant être déclarés inaptes au moment de la vaccination. Pour rappel, la wilaya d'Oran avait entamé sa campagne de vaccination le 2 février avec seulement un quota de 1490 doses de vaccin Spoutnik-V, alors que la DSP d'Oran tablait sur un plafond de 10 000 doses. Lundi 15 février, Oran a réceptionné le quota prévu de vaccin Spoutnik-V pour la seconde phase. C'est le responsable de la prévention et chargé de la communication à la DSP d'Oran, M. Boukhari, qui en a fait l'annonce à la radio locale El-Bahia. Le responsable a ainsi assuré que la même quantité, soit 1490 doses de vaccin Spoutnik-V, a été réceptionnée, ce qui permettra à tous ceux ayant été vaccinés à partir du 2 février de bénéficier de la seconde injection comme prévu dans le protocole, soit un intervalle de 21 jours entre la première et la seconde injections. Néanmoins et suite, semble-t-il, au mécontentement affiché par les médecins privés qui s'estimaient exclus de l'opération de vaccination dédiée prioritairement au corps médical, l'orateur a expliqué qu'il n'en était rien et qu'ils bénéficieraient également de vaccins. Pour l'heure, beaucoup affichent leur désappointement à Oran, en rapport avec ce seul quota de 1490 doses, soit 7450 personnes pouvant être vaccinées, alors qu'"Oran, nous dit-on, est la seconde ville d'Algérie, avec une population de deux millions d'habitants, une ville où le secteur de la santé est important. Comment voir les choses venir avec seulement 1490 doses, on ne peut parler de vaccination pour la population, pour atteindre d'ici juin une immunité collective", a lancé, en colère, un épidémiologiste.