Malgré les remous et les réserves suscitées précédemment, le processus de renouvellement de la moitié des représentants des conseils régionaux des médecins a eu finalement lieu jeudi 27 mai à travers les 12 sections ordinales. Ce jeudi a marqué en fait le dernier jour électoral de l'opération de renouvellement de la moitié des conseils régionaux des médecins dont celui d'Alger puisque le scrutin a commencé il y a 10 jours, par correspondance. "L'opération de vote d'Alger s'est déroulée tout à fait normalement au niveau de l'EPSP des Annassers, sous l'autorité d'un huissier de justice permanent, avec une ordonnance du tribunal territorialement compétent, selon les normes prescrites par le code électoral", s'est félicité le Dr Bekkat Berkani Mohamed, président de la section ordinale régionale d'Alger et du Conseil national de l'Ordre des médecins, avant de poursuivre : "À la clôture du scrutin à 17 heures, nous avons enregistré plus de 1 200 votants dont 650 par correspondance. Certains médecins n'ont pas la possibilité de venir le jour du scrutin, soit le dernier jour du vote. Ils ont alors cette possibilité de s'acquitter de leur devoir électoral 10 jours avant et c'est ce qui s'est fait selon les normes prescrites par le code électoral qui régit les trois professions, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens et les médecins", a expliqué le président du Conseil national de l'Ordre des médecins. Cela dit, l'opération de vote a été momentanément suspendue au milieu de la matinée de jeudi, puisque l'administration a demandé aux organisateurs du scrutin de déplacer les urnes vers quatre hôpitaux, suite à une décision de justice promulguée mercredi dernier par le tribunal administratif de Bir Mourad-Raïs, avant de se raviser. "Effectivement, l'administration a introduit une demande en référé au tribunal administratif pour déplacer le scrutin vers quatre hôpitaux de la capitale d'Alger, arguant le risque sanitaire et la poursuite de la vaccination. Sans attendre nous avons interjeté appel au niveau du Conseil d'Etat pour surseoir à l'application de la décision", a soutenu le Dr Bekkat.