Les prix du pétrole allaient de l'avant, hier, soutenus par la demande et l'élection du conservateur Ebrahim Raïssi en Iran, susceptible de compliquer les négociations sur le nucléaire iranien et de retarder d'autant le retour de ses millions de barils sur le marché. Vers 15h, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 73,55 dollars à Londres, en hausse de 0,05% par rapport à la clôture de vendredi. À New York, le baril de WTI pour le mois de juillet gagnait dans le même temps 0,42%, à 71,59 dollars. "Le scénario haussier est toujours intact grâce à une demande mondiale qui se redresse", explique Bjarne Schieldrop, analyste de Seb. Mercredi dernier, le Brent et le WTI ont même touché en cours de séance de nouveaux records en plusieurs années, à 74,96 dollars et 72,99 dollars, une première depuis respectivement mai 2019 et octobre 2018.