Le programme de réalisation de grosses usines de dessalement avance bien. Une première usine, celle d'Arzew destinée à produire 90 000 mètres3/jour d'eau de mer dessalée, a été mise en service au cours de l'été dernier. Les travaux de l'usine du Hamma, à Alger, en partenariat avec l'américain Ionics, destinée à produire 200 000 mètres cubes/jour devront démarrer en novembre prochain. Avec l'attribution au consortium espagnol Geida du projet d'usine de dessalement d'une capacité de 150 000 mètres cubes/jour de Honaïne (Tlemçen), l'AEC, à l'issue de l'ouverture des plis organisée hier, l'entité constituée entre Sonatrach et Sonelgaz chargée du programme de 1,2 million de mètres/ jour d'eau de mer dessalée produit à l'horizon 2009 pour atténuer les difficultés d'alimentation en eau potable de la population, aura confié six contrats de réalisation d'usines de dessalement d'une capacité totale de près de 800 000 mètres cubes/jour à des investisseurs internationaux. De quoi approvisionner quotidiennement environ 5 millions d'habitants. Les usines de Skikda (100 000 mètres cubes/jour) et de Béni Saf (150 000 mètres cubes/jour) avaient été attribuées au même consortium. Lundi dernier, l'autre consortium espagnol Inima Aqualia avait remporté le projet de l'usine de dessalement de Mostaganem (100 000 mètres cubes/jour). À noter que Geida a remporté hier le projet d'un coût de 144 millions de dollars devant le consortium Inima-Aqualia et Ionics. Son offre, un prix du mètre cube d'eau de mer dessalée de 0,76 dollars, était la meilleure. La durée de réalisation de l'usine, comme dans les autres projets, est fixée à deux ans. N. R.